Religion chrétienne, flambée du macabre, Ferdinand II, testament, cérémonie funèbre
Le XVIème siècle voit dans la religion chrétienne la « flambée du macabre », selon l'expression de Pierre Chaunu. Une angoisse des fidèles face à la mort et face à une mauvaise préparation à celle ci. Cela a pour conséquence une augmentation et une multiplication des rites et des représentations funéraires telles que les messes funèbres ou les tombeaux décorés.
Ainsi lors de la mort de Ferdinand II en 1516, le roi de Castille et du Léon avait, dans son testament, laissé les instructions pour la cérémonie funèbre que son petit-fils Charles Quint devait accomplir et qui est décrit dans le rapport du notaire Rémy du Puys.
[...] les morts influencent les vivants -Les vivants doivent prier pour les morts assez souvent, lors des messes, en passant dans un cimetière, sinon ils courent le risque d'empêcher l'accès au paradis au mort mais aussi leur propre salut. Dans le cas de familles nobles et puissantes tel que Ferdinand II et son fils Charles Quint, la passation de pouvoir entre le mort et le vivant se fait très rapidement, durant la messe funèbre le pouvoir royal est passé du père mort au fils vivant.( de la ligne 50à la ligne 60 vive donne Iehanne et don Charles, par la grace de dieu Roys catholicques héritiers de tout ses royaulmes et principautez La magnificence des funérailles nobiliaires Dans le cas de Ferdinand d'Aragon, même s'il s'agit de funérailles traditionnelles, ce n'est pas un défunt comme les autres. [...]
[...] II/ L'influence de la flambée du macabre LE XV et XVI siècle sont les siècles dominés par la peur du Jugement dernier et la montée en puissance du thème de la mort que l'on expose à la vue de tout les fidèles ( danses macabres, représentations dans des œuvres religieuses . etc) et leur rappelant que tous passeront par ce stade et seront égaux à ce moment a/la représentation du corps sacrifié On passe de la représentation du corps dans sa beauté qu'est le gisant (document 2 XV siècle ) a une représentation du corps pourrissant de la vérité du corps le transi de cœur de René de Chalons XVI), double vision changeante en rapport avec l'époque et les mœurs. [...]
[...] Ainsi la société chrétienne et l'Eglise romaine évolue face a ces nouveaux rites funèbre. Ces documents sont précieux dans l'apport qu'ils nous offrent sur les cérémonies funèbres et le soin porté aux corps de la noblesse, puisque les trois documents traitent de la morts de trois noble, ainsi que la différence de vision de deux artistes sur un même sujet dans deux époques différentes et ainsi traduire la peur et l'angoisse montante dans toute la civilisation chrétienne. Le document est particulièrement intéressant dans sa portée car il sera utilisé par la suite lors de la mort de ses successeurs afin de calquer la cérémonie funéraire. [...]
[...] La religion chrétienne et la flambée du macabre Introduction XVI siècle voit dans la religion chrétienne la flambée du macabre selon l'expression de Pierre Chaunu ; une angoisse des fidèles face à la mort et face a une mauvaise préparation a celle ci. Cela a pour conséquence une augmentation et une multiplications des rites et des représentations funéraires tel que les messes funèbres ou les tombeaux décorés. Ainsi lors de la mort de Ferdinand II en 1516, le roi de Castille et Léon avait, dans son testament laissé les instructions pour la cérémonie funèbre que son petit fils Charles Quint devait accomplir et qui est décrit dans le rapport du notaire Rémy du Puys. [...]
[...] C'est pourquoi, à la ligne 14 il est souhaité un parfait de magnificence pour les funérailles du roi, qui se traduit par un décor exceptionnel avec une multiplication des éléments traditionnel des cérémonies funèbres : des lignes 18 à 19 «ceste église [ ] fut parée de long en large [ ] le tout de noir ligne 26 chargié de chandeliers lignes 34 et 35 deux-cens povres tous vestus d'ung manteau de drap de laine noire Que ce soit la cire ou le tissu, ils sont très coûteux pour l'époque, or ici ils sont présents en très grande importance ce qui témoigne de la richesse du défunt. De plus, les gisants, les transis, et les statues de cire supposent également d'avoir de grands revenus. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture