I) Révolution religieuse
A. Une église à réformer
Le pape n'a plus d'autorité, il est remplacé par les souverains. Celui-ci est critiqué car il ne s'occupe plus de sa mission spirituelle mais plus de politique. Le haut clergé est essentiellement constitué de profiteurs, qui s'enrichissent sur le dos des croyants. Le bas clergé lui est devenu extrêmement pauvres, vivant des conditions misérables. Il est sujet de farces et de plaisanteries.
Face à cette église qui ne remplit plus sa mission spirituelle, mais qui s'encombre de superflu, les croyants vont chercher à la réformer, ceux-ci vont se tourner vers la Bible, se débarrasser du superflu pour se consacrer uniquement à l'essentiel.
B. Une reforme différente en Europe
En Allemagne, les problèmes politiques et sociaux (famine des paysans) vont accélérer la réforme. Le moine Luther jouera un rôle important.
En France, la réforme est d'abord introduite par des humanistes qui veulent changer la vie religieuse. Ils font référence aux textes anciens, donc à la Bible et veulent prendre à la lettre celle-ci. C'est le début de l'évangélisme.
C. Réforme de Luther
Selon Luther, seule la foi compte et l'homme ne peut pas se faire pardonner de ses erreurs. Il enseigne ces principes qui vont à l'encontre des Indulgences abusives pratiquées à l'époque. Il va fortement critiquer celles-ci et va publier 95 thèses. Il va plus loin en disant que la Bible est la seule autorité religieuse et va rejeter toutes les traditions et cultes « inventés » par l'homme. Ces partisans vont le suivre et se soulever en masse au nom de l'évangile.
Ces idées sont vite diffusées, notamment en France via le théâtre, la musique et surtout les livres grâce à l'imprimerie. Les universitaires, le bas clergé et les artisans vont se joindre au mouvement. En 1523, la Sorbonne commence à mettre au bûcher les « révolutionnaires religieux ». (...)
[...] Synthèse religion au XVIème I / Révolution religieuse A. Une église à réformer Le pape n'a plus d'autorité, il est remplacé par les souverains. Celui-ci est critiqué car il ne s'occupe plus de sa mission spirituelle mais plus de politique. Le haut clergé est essentiellement constitué de profiteurs, qui s'enrichissent sur le dos des croyants. Le bas clergé lui est devenu extrêmement pauvres, vivant des conditions misérables. Il est sujet de farces et de plaisanteries. Face à cette église qui ne remplit plus sa mission spirituelle, mais qui s'encombre de superflu, les croyants vont chercher à la réformer, ceux-ci vont se tourner vers la Bible, se débarrasser du superflu pour se consacrer uniquement à l'essentiel. [...]
[...] Calvin est le chef des protestants en France. D. Contre-réforme Le pape Paul III va s'opposer aux protestants, et rétablir L'Inquisition. Cependant il tentera de réorganiser le clergé. Cette contre-réforme sera ralentie en France, par le roi qui refuse de publier des décrets. A la mort d'Henri II, l'église de France est entièrement réformée, avec une organisation fédérative nouvelle. Elle se dresse face aux protestants. La seconde moitié du XVIème siècle sera sujette à des guerres de religions. II/ Les guerres de religions A. [...]
[...] Massacre de protestants à Wassy en 1562. Des nobles sont assassinés, la guerre se finit par l'édit d'Ambroise le 19 mars 1563 : il autorise la liberté de culte. Cependant, entre 1567 et 1568, les catholiques opèrent à l'aide des autorités locales et organisent de petits massacres. La deuxième guerre commence, des protestants tentent d'enlever la famille royale. La reine va basculer dans le camp catholique. En 1969, deux batailles à Jarnac et Moncontour on lieu. Les armées protestantes sont mises à mal. [...]
[...] Ce massacre sera encouragé par le roi et félicité par le Pape. C. Les 4 guerres suivantes L'armée royale attaque La Rochelle, ville protestante, de novembre 1572 à juillet 1573. Une paix locale est signée. Mais la guerre continue dans le Midi. Les protestants veulent une liberté de culte totale. Henri III capitule en 1576 et autorise la liberté de culte totale dans tout le royaume sauf à Paris. Les catholiques ne peuvent accepter cette paix. Il crée la Ligue pour embrigader tous les catholiques des royaumes. [...]
[...] Cependant une majorité va rejoindre le chef de la Ligue, le duc de Mayenne. Celui-ci attaque le roi en 1590 mais bat en retraite. Henri IV gagne de nombreuses batailles et assiège Paris. Il sera contraint par les dirigeants étrangers de lever celui-ci en septembre. Le 25 juillet 1593, le roi accepte de se convertir. La capitale est livrée au roi, la foule l'acclame, la Ligue a définitivement perdu. La paix est signée à Vervins le 2 mai 1598. La tolérance est désormais acceptée par tout le royaume et la paix est instaurée. [...]
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