L'Ancien Régime : période historique difficile à définir : une date de fin précise qui est 1789, mais une période incertaine car les régimes ont été multiples, l'organisation sociale mouvante. Cependant nous travaillerons sur la fin de cette période, c'est à dire la pré-révolution.
Justement, le régime de la pré-révolution est particularisé par une ambivalence entre la monarchie et le parlement : on appelle le parlement ce qui est en fait le parlement de Paris, rétabli par Maurepas pour flatter l'opinion publique en 1774 tandis qu'il avait été exilé en 1753 pour son opposition au Roi (...)
[...] Quand au parlement, c'est une nouvelle forme de centralisation : il possède un pouvoir Judiciaire : il reçoit entre autre les appels de toutes les juridictions inférieures royales. Législative : par un rôle normalement judiciaire qui consiste en les arrêts de règlements. Politique : il peut s'opposer à l'enregistrement des actes royaux et s'exprime par les remontrances, critiques de telle ou telle réforme proposée. Parlement infiltré par la noblesse qui s'oppose à toute réforme, dissolu mais rappelé en 1774. Tandis que le parlement avait été suspendu en 1771 par le chancelier Maupeou, Maurepas le réinsautre en 1774 dans le but de flatter le peuple. [...]
[...] Le parlement bloque alors les réformes nécessaires au pays que le pouvoir royal tente d'instaurer. Ceci s'explique par l'invasion du parlement par les nobles traditionalistes qui défendent plus que jamais leurs privilèges. Effectivement, les deux théâtre du pouvoir monopolisé en France vont se faire concurrence et annuler leurs actions. Contradiction interne à la monarchie : des politiques nombreuses, variées voir contradictoires, avortées. Le pouvoir royal en lui même ne sait comme agir : Louis XVI est jeune et apeuré par sa position. [...]
[...] Le retentissement fut terrible au sein de la population qui croit que Marie Antoinette contribue au déficit de l'état. Situation de tension croissante : Le peuple souffre de la famine : les récoltes de 1774 sont particulièrement mauvaises. Le pays est en déficit : c'est la crise financière. L'ascension sociale est impossible en dehors des sphères privilégiées fermées : la société d'ordre insupporte. Les philosophes des lumières remettent en cause le système. Monarchie impuissante convoque les États généraux pour donner un pouvoir d'action à la nation. [...]
[...] Attente du peuple exprimée à travers les cahiers de doléance : C'est presque partout l'homme instruit du lieu, le tabellion ou le curé, qui les rédige. on y revendique de façon à peu près unanime l'abolition des privilèges et des droits féodaux, le partage des biens communaux, la refonte complète des taxes. On y demande une meilleure constitution du royaume, la liberté des citoyens, avant tout leur égalité. Exigence : unification des trois ordres, vote par tête. Appuyé et illustré par Sieyès : Qu'est-ce que le Tiers-état ? Tout. Qu'a-t-il été jusqu'à présent ? Rien. Que demande-t-il ? [...]
[...] Le parlement au sein de la monarchie sous le règne de Louis XVI de France : une illustration ou une cause de la fin proche de l'ancien régime ? 1. Les contradictions internes des institutions L'opposition entre le parlement et la volonté royale Les conséquences sur la fin de l'ancien régime. Administration royale centralisée. Administration royale complexe : nombreuses administrations qui empiètent les unes sur les autres, tel le foisonnement des tribunaux qui permet, au plaideur habile de se choisir le tribunal d'espèce dont il peut espérer la sentence favorable. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture