A l'aube du XVI° siècle, le christianisme européen est en proie au doute face à son organisation et à son fondement même.
A la fois mélange d'enseignement officiel et de superstitions populaires, le christianisme pratiqué par le peuple reste mal défini.
Après des fléaux tels que la guerre de Cent Ans ou la grande peste, les laïcs vivent dans une inquiétude grandissante et cherche des réponses dans la religion chrétienne, la seule désormais en Europe (...)
[...] A la fois mélange d'enseignement officiel et de superstitions populaires, le christianisme pratiqué par le peuple reste mal défini. Après des fléaux tels que la guerre de Cent Ans ou la grande peste, les laïcs vivent dans une inquiétude grandissante et cherche des réponses dans la religion chrétienne, la seule désormais en Europe. Enfin les agissements d'un clergé souvent peu compétent face aux attentes des fidèles font de la société Européenne chrétienne une société en crise. Ainsi naissent un peu partout sur le continent des désirs de changements plus ou moins virulents. [...]
[...] -En effet, les membres du clergé séculier, très nombreux, coûtent cher et sont financés en partie par les laïcs par le biais des divers impôts de l'église. Cependant la majeure partie des finances cléricales proviennent des biens matériels des clercs et des avantages de leurs postes ; ce qui donne lieu à de multiples abus : trafic d'objets saints (simonie), postes fictifs, élections faussées, sacrements à des prix excessifs; ainsi que des abus dans les mœurs : saouleries et fornications. Cette corruption touche toute la pyramide de l'église romaine, même aux plus hauts degrés. [...]
[...] -Ainsi le concile redéfini le dogme, précise des notions telles que le péché originel et le rôle de la bible lors des diverses sessions. La formation des prêtres est remise en cause et des séminaires diocésains sont mis en place dans le but d'offrir un apprentissage solide aux clercs. -En revanche toute tentative de compromis avec les protestants semble avoir échouées, le clivage entre les deux confessions est à présent bien ancrés et les réformés considérés officiellement comme hérétiques. °Vers une guerre de Religions -La réponse catholique étant tardive, une importante partie de l'Europe est alors adhérente à l'une des branches protestantes. [...]
[...] -La doctrine de Luther est une doctrine basée exclusivement sur la foi ; ainsi le purgatoire n'existe plus dans la confession protestante, seule la foi permet à chacun de se sauver. Les rapports directs entre les hommes et Dieu sont privilégiés, la religion est simplifiée ; ainsi le clergé perd énormément d'importance ; la plupart des sacrements sont supprimés et le célibat des prêtres n'est plus une obligation. Enfin, une certaine épuration de la bible, comme le rejet des apocryphes, appui le fait que la réforme de Luther se veut plus proche du christianisme originel. [...]
[...] -En ce temps sévissait également les anabaptistes, eux-mêmes divisés en 2 branches, pacifistes et violents, cette dernière illustrée par Thomas Münzer. Le principe de choisir le baptême en toute conscience à l'âge adulte explique son nom au mouvement et le choix du rejet des relations directes entre les hommes et Dieu perturbe l'ordre religieux établi et plus largement l'ordre général d'alors; faisant plus des anabaptistes une secte rebelle et indépendante qu'un véritable mouvement réformateur. La réforme Catholique -La réforme protestante s'étant opérée sans et même contre l'église romaine, une réponse catholique devient un besoin imminent. [...]
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