Le terme d'Humanisme ne date effectivement que de la seconde moitié du 19ème s.
En effet, si le mot italien umanista apparaît dès le 14ème s dans le jargon des professeurs et des étudiants, il ne correspond pas toute fois à ce que l'on entend aujourd'hui par le mot humaniste, l'umanista étant un professeur de grammaire et de rhétorique, ce qui n'était pas le cas de tous les humanistes européens...
I/ Les postulats de l'humanisme II/ Les différnetes réformes...
[...] Ce massacre, qui fit plus de 3.000 victimes, fut salué comme une victoire par le pape Gregoire VIII et Philippe II d'Espagne. La Saint Barthélemy resta longtemps le symbole même de l'intolérance religieuse. L'origine de cette tuerie est une affaire politique : la politique de réconciliation menée par Charles IX (Roi de France, 1560-1574) après la paix de Saint-Germain (qui prévoie l'alliance avec les Pays-Bas révoltés contre l'Espagne et l'entrée d'Henri de Navarre –futur Henri IV- dans la famille royale, par son mariage avec Marguerite de Valois –sœur de Charles IX) et l'ascendant que prenait sur lui Coligny, chef des protestants de France, provoquèrent l'inquiétude des catholiques dirigés par les Guise. [...]
[...] La Bible tient une place dominante dans l'Eglise anglicane qui fait la promotion de ses versions anglaises. Autre élément prépondérant : les deux sacrements évangélique établis par Jésus lui même, à savoir le baptême et l'eucharistie. La confession est tenue pour essentielle et la confession se fait sur une base volontaire. Le mariage reste considérer comme indissoluble. L'onction des malades reste en usage, mais elle est rarement utilisée. De 1549 à 1562, le Prayer Book subit 4 révisions, ce qui marque la volonté d'amélioration constante de la liturgie. [...]
[...] Le problème anabaptiste. L'anabaptisme est une doctrine qui prétend que le baptême ne doit être accordé qu'aux adultes qui le demandent, aucun enfant ne pouvant faire cette démarche. L'historiographie traditionnelle considère Thomas Müntzer (1489-1525~) comme le premier anabaptiste. Il fut décapité en 1525, parce qu'il se joignit à la révolte des paysans allemands et fut peut-être le rédacteur de leur Manifeste (les 12 articles). Le second personnage marquant l'anabaptisme fut Melchior Hofmann (1495- 1543), millénariste et insistant sur l'attente passive de la parousie (le retour du Christ) prévue à Strasbourg. [...]
[...] L'humaniste idéal pense en effet que la connaissance de Platon, de Ptolémée, d'Aristote ou de Sénèque sont largement suffisante pour la formation intellectuelle de l'élite destinée aux affaires communes ou à la formation des jeunes élèves. L'enseignement humaniste Les grands établissements d'enseignement humaniste finirent par se substituer à la plupart des universités médiévales orientées exclusivement vers la théologie. A côté des trois langues anciennes (grec, latin et hébreux) ces établissements dispensaient des matières nouvelles par leur contenu et leur esprit, ce qui les fit plus d'une fois suspecter voire interdire par les autorités politiques ou ecclésiastiques. Humanisme et politique. Tous les humanistes du 15ème –16ème s. [...]
[...] Depuis la fin du 15ème les principautés territoriales de l'Empire s'organisent en véritables Etats. A la mort de l'Empereur Maximilien (1519), deux candidats briguent les voix des Princes-Electeurs : François 1er, roi de France et Charles d'Espagne. La puissance financière que représentent les Habsbourgs, le ralliement de l'Electeur de Mayence, le péril turc, la crainte du despotisme à la française provoquent l'élection de Charles d'Espagne. La situation politique intérieure comme européenne est donc bouleversée par cette élection. Or, en face de Luther, l'Empereur Charles Quint rêve de maintenir, puis de rétablir, face aux villes et aux princes (dont les princes protestants coalisés au sein de l'Alliance de1531), l'unité catholique impériale. [...]
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