Le protestantisme : Luther, Calvin...

Résumé du document

Plus important est le fait que le protestantisme ait su dépasser le stade de la critique pour répondre aux besoins religieux de l'époque et prendre en compte la montée de l'individualisme et de l'esprit laïc (...)

Extraits

[...] La rédemption n'est donc pas universelle. C'est une rédemption particulière; 3. La faute originelle a rendu l'homme à jamais incapable de faire le bien (doctrine de l'incapacité morale dans l'état de chute). Tous les hommes j méritent donc la damnation éternelle; j 4. Cependant, en vertu de la grâce irrésistible, les élus, appelés à Dieu par son Verbe et par son Esprit Saint, quels que soient leurs péchés et leurs oeuvres, ne peuvent que céder à cet appel et sont donc destinés à être sauvés 5. [...]

[...] Fin 1510- début effectue une mission à Rome, puis est envoyé à Wittenberg, où il devient docteur en théologie en 1512. Commentant l'Epître aux Romains (1515-l516, il découvre dans celle-ci ce qui allait devenir la clé de voûte du protestantisme, la justification par la foi. Réfutant ainsi vertu des indulgences il rédige les 95 Thèses affichées sur la porte de la chapelle du château de Wittenberg le 31 oct Convoqué à Augsbourg, par le cardinal Cajetan, légat du pape, il refuse de se rétracter. [...]

[...] A côté des deux sacrements, les protestants admettent quelques rites : la confirmation, le mariage et les funérailles. Le protestantisme met enfin l'accent sur la sobriété du culte : simplicité des vêtements du pasteur, dépouillement des lieux de culte (car l'art ne saurait être un moyen d'élévation), pureté des chants. La grâce et la prédestination. Luther : la justification par la foi. Pour Luther, seule la foi sauve, mais il n'est pas du pouvoir de l'homme d'avoir la foi, puisque c'est Dieu qui, dans sa toute-puissance, l'accorde (ou ne l'accorde pas) au pécheur. [...]

[...] En 1532, il publie son premier ouvrage, Commentaire du De clementia de Sénèque. Alors qu'il semblait disposé à devenir un humaniste catholique, il commence à s'afficher comme protestant à partir de la fin de 1532. Il travaille à la traduction de la Bible en français de son cousin Olivétan et collabore à la rédaction du discours réformateur de Nicolas Cop, recteur de l'université de Paris, prononcé le nov il doit alors fuir Paris puis, après l'affichage à Amboise d'un tract violemment anticatholique (l'affaire des Placards, 1534), quitter le royaume. [...]

[...] Nous confessons qu'il y selon la parole d'lrénée, deux réalités dans l'eucharistie, l'une terrestre, l'autre céleste. Ils fies catholiques pensent et enseignent que le corps et le sang du Christ sont vraiment et substantiellement présents, montrés et pris avec le pain et le vin. (Concorde de Wittenberg, 1536.) La Cène de notre Seigneur est un signe par lequel sous le pain et le vin il nous représente la vraie communication spirituelle que nous avons en son corps et son sang. [...]