Population rurale non paysanne, 17e siècle, ecclésiastiques, artisans, seigneur, domination des villes
Les strates de la société urbaine. La dîme est en théorie 1/10 des revenus. En réalité à l'époque moderne il est très variable d'une région à l'autre, et en général il est plus bas soit 1/12 à 1/13 des revenus. C'est une redevance en nature sur le produit de la terre. Au moyen âge, la dîme est essentiellement une partie de la récolte de céréales, cette redevance était prélevée immédiatement après les récoltes (fin aout, début septembre) les collecteurs de la dîme venaient se servir dans le champ directement. En vertu de cette expression « Sire Dieu premier servi ». Le problème est qu'à l'époque moderne le prélèvement de la dîme est de plus en plus difficile, car de plus en plus de produits vont y être soumis.
[...] Le titre de curé vient du latin de curia animarum qui signifie le soin des âmes. Le curé pour survivre, entretenir l'église et entretenir la où il habite : le presbytère, d'autre part il s'occupe des œuvres charitables et de l'éducation, pour subvenir à ces besoin, sa ressource principale est la dime. C'est une redevance très ancienne qui remonte au moyen âge Les strates de la société urbaine. La dîme est en théorie 1/10 des revenus. En réalité à l'époque moderne il est très variable d'une région à l'autre, et en général il est plus bas soit 1/12 à 1/13 des revenus. [...]
[...] En effet elle est associée à la domination de l'état. Or au 17e siècle l'état intervient de plus en plus dans la vie des ruraux, cette ingérence va parfois engendrer de fort mécontentement. On voit se constituer des fronts de résistances face à l'état et derrière lui les gens des villes. Cela se voit particulièrement à l'occasion des révoltes paysannes qui sont le plus souvent une réaction de cette ingérence de l'état. Ces révoltes paysannes de l'époque moderne ne sont pas politiques, elles ne réclament pas un changement de gouvernement, elles sont principalement anti fiscales, elles sont culturelles et défendent l'ingérence des représentants de l'état dans les campagnes. [...]
[...] On dénonce le poids excessif des taxes seigneuriales. Il y a eu une répression mais elle fut modérée car les bonnets rouges dès qu'ils ont vu arriver l'armée royale ils déposent les armes En 1702-1704 le Languedoc connait la terrible révolte des camisards qui a à la fois un caractère religieux et un caractère paysans du fait de leur mécontentement. La révolte touche le sud du massif central, dans les Cévennes, à Alès. C'est une région enclavé, touché par le protestantisme et les paysans n'acceptent pas la révocation de l'édit de Nantes en 1685 par Louis XIV. [...]
[...] La dernière révolte est celle des Tard Avisés qui touche le Quercy, c'est une énième révolte du fait de l'augmentation des impôts engendrés par la guerre. Cette révolte n'est pas insignifiante car les paysans essayent de s'emparer de Cahors. Il y encore ici une dimension anti villes. Après 1707 toutes ces révoltes paysannes vont disparaitre pendant 80 ans. L'arrêt des révoltes est du d'une part à l'affaiblissement des communautés d'habitant. En effet les paysans deviennent de plus en plus individualistes. D'autre part les nouveaux impôts, la puissance de l'état est accepté et entrer dans les mœurs. [...]
[...] Ainsi à Saintonge, Angoumois, Périgord e révolte, l'agitation est importante car elle touche les campagnes mais aussi des petites villes de provinces. La aussi la révolte est écraser dans le sang en 1637. Parallèlement il y a la révolte des nus pieds de Normandie. Richelieu veut la aussi de modifier le statut fiscal de Normandie, il veut changer la fiscalité dans la région du Contentin notamment sur le privilège de quart bouillon. En effet ceux qui habitaient le cotentin ne payait qu'une petite partie l'impôt sur le sel car il été prélevée par l'ébullition de l'au de mer. [...]
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