Selon Alain Rey, dans le Dictionnaire Historique de la Langue Française, le mot « pauvre » serait issu de la forme « povre » du latin « pauper », nécessiteux. Dans sa description de la condition ouvrière, Engels (1810-1895) revient souvent sur l'exemple qu'il a connu dans la fabrique de textile de son père. Dans cette fabrique, il a été frappé par la ségrégation sociale qui y est faite et la décrit. Engels s'intéresse à ces deux catégories de gens que sont les pauvres et les riches. Dans les années 1840, il remarque qu'il existe une cohabitation entre les uns et les autres. Ceci dit, les industriels vivent toujours dans les périphéries agréables, tandis que les pauvres habitent dans le centre souillé par les industries. Ces classes laborieuses sont obligées d'habiter dans de logements insalubres.
[...] Chaque asile est organisé par un Board of Guardians. Ce conseil restreint désignait un Master et une Matron. Ils étaient assistés d'un médecin et d'un enseignant. La pauvreté selon Dickens (1812-1870) Charles Dickens, grand romancier de l'époque victorienne a commencé sa carrière comme reporter puis en créant son propre hebdomadaire. Il publia, semaine après semaine, son Household Worlds puis des poésies et des fictions dans All The Year Round. Dans ses chroniques, il condamne l'exploitation des pauvres notamment les enfants. [...]
[...] Pour lui, la pauvreté n'a rien à voir avec toute cette morale. Elle ne relève en rien des caractères individuels, c'est un problème social qui exige une réponse sociale. Il finit cependant par établir un lien entre pauvreté et ignorance et logement insalubre. Il suggère que les pauvres sont victimes de préjugés et méritent plus de bonté et de solidarité. L'inhumanité de l'assistance aux pauvres et l'enfermement dans les workhouses A l'époque victorienne, le développement démographique accompagne le paupérisme ( 1.5 million d'habitants soit 10% de la population britannique). [...]
[...] Il critique la loi sur les pauvres. Dans Oliver Twist, enfant abandonné et maltraité qui s'en sort, il dresse une critique des Workhouses. Il offre un témoignage éclairé de ce qui s'y passe. En 1850, lorsque la loi est assouplie, il reste choqué car il a connu la misère étant jeune (famille de 8 enfants avec un père couvert de dettes envoyé en prison. Dickens est alors obligé de travailler à seulement 12 ans jusqu'à 12 heures par jour dans une usine de cirage). [...]
[...] Engels s'intéresse à ces deux catégories de gens que sont les pauvres et les riches. Dans les années 1840, il remarque qu'il existe une cohabitation entre les uns et les autres. Ceci dit, les industriels vivent toujours dans les périphéries agréables, tandis que les pauvres habitent dans le centre souillé par les industries. Ces classes laborieuses sont obligées d'habiter dans de logements insalubres. Le regard du Dr John Simon (1816-1904) sur la pauvreté Ce médecin est un Medical Officer of Health qui, à l'époque victorienne, s'inquiète des pauvres. [...]
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