Corporations, compagnonnage, protection du travail, régulation sociale, syndicalisme
Dès les organisations de métiers, il y a des formes qui préfigurent le syndicalisme.
Quand ils s'organisent, ils se donnent des statuts, c'est au 12ème et 13ème siècle qu'apparaissent les premières formes d'organisation de métiers en Europe.
Métiers généralement liés au milieu urbain et à la faveur des villes. Les métiers se spécialisent : différenciation des uns des autres.
Les premiers qui s'organisent sont les commerçants car ils engagent des capitaux, ils doivent s'assurer entre eux, il y a aussi les métiers de « bouche » : commerce alimentaire avec les boulangers et les bouchers.
Ils sont suivis très rapidement par les métiers d'arts comme l'artisanat de luxe : bois précieux , orfèvres, serruriers, imprimeurs, et les pharmaciens.
[...] C'est une organisation inter urbaine c'est à dire qu'il fédère des organisations locales du travail : le Tour de France : page 7. Le compagnonnage se concentre surtout dans le sud de la Loire. Il est inter professionnel, le compagnonnage organise les métiers au sein d'un même rite compagnonnique, il y en a trois en France : les Gavots, les Dévorants, Enfants du Père Soubise. Il y a un côté inter professionnel que va récupérer ensuite la confédération générale du travail. L'Etat contre les corporations et le compagnonnage. [...]
[...] L'apprentissage, les interdictions de travail Les corporations prennent en charge les frais d'apprentissage pour les métiers qui prennent en charge la formation. L'organisation des métiers prenait en charge la jeunesse : le patron nourrissait, blanchissait, formait l'apprentis pour en faire un compagnon. La corporation délimitait un certain nombre de travail. Cf page 6 du livret. Le poids de la religion et l'assistance La plupart des corporations sont liées à l'église catholique et une partie des fonds de la corporation va être utiliser pour entretenir dans une église une chapelle dédiée au patron du métier. [...]
[...] Au milieu du 16ème siècle les grèves de compagnons se multiplient dans tous les pays européens. Le compagnonnage comme réponse à la crise corporatiste Des origines légendaires Les compagnons prétendent qu'ils remontent à l'antiquité. Le compagnonnage apparaît au 15ème siècle au moment de la guerre de 100 ans en France, car c'est un période qui déstructure l'économie du pays et qui fait des tensions fortes sur le marché du travail et qui engendre une organisation nouvelle réservée aux ouvriers et dont le but claire est d'obtenir des salaires importants. [...]
[...] On précise quelles sont les frontières d'un métiers : statuts pour les imprimeurs et statuts pour les graveurs. Par exemple un bottier n'est pas un sabotier. Un système cloisonné et hiérarchisé Rédiger ces statuts est le fait pour le pouvoir publique de reconnaître ces métiers et le monopole de ceux qui exercent ces métiers. close shop : pour rentrer dans telle entreprise on doit passer par tel syndicats. C'est un monde également hiérarchisé, dans les corporations il y a différents statuts qui sont des grades professionnels avec à la base des apprentis avec au dessus le compagnon qui est un ouvrier qualifié et au dessus le maître qui est un maître artisans : il correspond à un patrons sauf qu'il y a une très grande proximité sociale entre le compagnon et le maître. [...]
[...] L'Etat est contre le compagnonnage car les compagnons maintiennent un niveau d'embauche très élevé. Leur niveau d'embauche est cher. Ils peuvent décider du jour au lendemain de bloquer un système de production : maîtrise du salaire et de la production. Si le travail qualifié est cher c'est parce qu'il est rare, le compagnonnage organise la rareté du travail, à un moment donné de l'histoire européenne l'économie n'est plus Malthusienne , elle ne doit plus être sur la rareté mais la croissance , le compagnonnage est un obstacle à la révolution industrielle. [...]
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