Le traité d'Utrecht marque en 1713 une première étape du démantèlement de l'empire français. La seconde étant celle du traité de Paris en 1763. La France perd des terres au profit de l'Angleterre (Île de St Christophe en Martinique, Terre Neuve, l'Acadie (permettant de contrôler l'embouchure du St Laurent), etc. L'Angleterre prend ainsi pied dans le commerce de fourrures. De plus la South Sea Company obtient pour trente ans le privilège de l'Asiento qui avait été accordé aux Français depuis 1703. L'Espagne subit encore plus durement le Traité : Gibraltar et Port Mahon passent à l'Angleterre. Philippe V, roi d'Espagne, fera tout pour limiter les concessions accordées aux Anglais, ce qui sera une des causes de la déclaration de guerre de 1740.
[...] Le blocus des Anglais est brisé, Maurepas y voit la victoire de sa conception des vaisseaux. En août 1745, la France cherche à ébranler l'Angleterre en reprenant l'idée de débarquement mais en Ecosse. L'affolement est grand en Angleterre mais la menace est vite écartée et les Anglais vont peu à peu se tourner vers le Canada. Maurepas a choisi d'investir dans la fortification des colonies .Les Canadiens français s'attaquent sur terre à la Nouvelle-Ecosse et au Massachusetts. Cependant leurs exactions ainsi que celles de leurs alliés provoquent un fort sentiment anti-papiste des populations de Nouvelle Angleterre. [...]
[...] La seconde étant celle du traité de Paris en 1763. La France perd des terres au profit de l'Angleterre (Île de St Christophe en Martinique, Terre Neuve, l'Acadie (permettant de contrôler l'embouchure du St Laurent), etc. L'Angleterre prend ainsi pied dans le commerce de fourrures. De plus la South Sea Company obtient pour trente ans le privilège de l'Asiento qui avait été accordé aux Français depuis 1703. L'Espagne subit encore plus durement le Traité : Gibraltar et Port Mahon passent à l'Angleterre. [...]
[...] Plutôt que de chercher à multiplier le nombre, il faut atteindre la supériorité technique Les affrontements maritimes et coloniaux de 1739 à 1748 La guerre de l'Oreille de Jenkins Il existe une guerre de guérillas aux confins de la Floride et de la Georgie en dépit d'un traité de paix de 1736. En 1738 Philipe V proteste auprès de Londres contre la présence de navires anglais dans les colonies espagnoles et il ordonne aux avisos de punir les contrebandiers. Un capitaine marchand du nom de Jenkins, parcourt l'Angleterre en exhibant ses oreilles que les Espagnols lui ont coupées. Sous la pression du monde du négoce et de la finance, la guerre est déclarée en octobre 1739 contre l'Espagne. [...]
[...] Les meilleurs officiers de marine sont affectés à ces escortes mais certaines années sont terribles pour le commerce comme 1746. L'investissement corsaire est aussi très important mais la disparité entre les ports est évidente. En Manche, mer du Nord, ou d'Irlande, les corsaires doivent affronter la Royal Navy. La course se tourne vers l'Atlantique. Bayonne arme 36% en petits corsaires mais les grosses prises reviennent aux grands corsaires qui vont dans l'Atlantique. A Bayonne, on passe de 13 corsaires en 44 à 31 en 47. [...]
[...] Cela lui a permis de transporter en Europe le sucre français des Antilles au grand dam des Anglais. Lasse de ces 8 années de guerre, l'Angleterre signe les préliminaires de la paix en avril 1748 à Aix La Chapelle. Elle rend Louisbourg aux Français en l'échange de Madras et ces derniers évacuent les pays bas autrichiens par peur d'une invasion au Canada. Mais toutes les causes du conflit maritimes subsistent, car les Anglais n'ont capturé aucune colonie française et les bases du commerce colonial français restent intactes, comme le montre la reprise des années 1748-1750. [...]
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