La nouvelle histoire est l'héritière de l'école des Annales. Elle fut lancée en 1978 par quelques grandes figures dont Jacques Le Goff, Roger Chartier ou encore Jacques Revel. Elle s'est découvert un gout pour l'histoire ancienne et s'en ai prise au vagabondage tout terrain. Pour les marxistes, la nouvelle histoire n'est que redécouverte des enseignements de Marx et n'apporte aucune nouveauté. En revanche, pour les autres historiens, elle n'est qu'un renouvellement de tous les champs de l'histoire. Selon un historien néerlandais, la nouvelle histoire a les mêmes objectifs que l'histoire des Annales. Ceci dit, elle se caractérise par le culte des ancêtres.
[...] La nouvelle histoire La nouvelle histoire est l'héritière de l'école des Annales. Elle fut lancée en 1978 par quelques grandes figures dont Jacques Le Goff, Roger Chartier ou encore Jacques Revel. Elle s'est découvert un gout pour l'histoire ancienne et s'en est prise au vagabondage tout terrain. Pour les marxistes, la nouvelle histoire n'est que redécouverte des enseignements de Marx et n'apporte aucune nouveauté. En revanche, pour les autres historiens, elle n'est qu'un renouvellement de tous les champs de l'histoire. [...]
[...] Selon François Furet, l'histoire nouvelle est la seule production valable. Ce souci des masses s'est aussi développé avec la mondialisation et l'histoire globale. Ce concept est né chez les anglo-saxons dont l'idée était de mettre l'accent sur 3 points : les relations entre les civilisations, les histoires croisées (connected histories) ce qui implique le transfert des zones culturelles et le paradigme de l'histoire globale qui confronte les différentes histoires des différents pays. Certains nouveaux historiens vont renoncer à l'histoire globale, c'est le cas par exemple de Jean-Claude Schmitt et il essaye de montrer une autre temporalité qui concerne les comportements superstitieux. [...]
[...] Elle a produit un ouvrage dans la lignée des Annales : Faire de l'Histoire Dans le même registre, d'autres se sont intéressés aux arrivées princières dans les villes. - Les documents concernant les menus (livres de cuisine) afin de cerner la sensibilité alimentaire de l'époque. Egalement sur les services de table pour reconstituer le code gourmand de la période. - Le folklore qui conserve le souvenir des réactions d'un traumatisme initial. La contre-utilisation des documents consiste à s'interroger sur le sens d'une erreur, cela revient à analyser le sens d'un faux. C'est sur ces sources que se sont appuyés les historiens de la nouvelle histoire. [...]
[...] La nouvelle histoire s'oppose donc sur une tradition longue et solide. Les tenants de cette nouvelle histoire ne cherchent pas à croiser le fer, mais essayent d'encenser l'œuvre de Braudel sur la Méditerranée par exemple. Les acteurs de la nouvelle histoire Ces nouveaux historiens se gardent bien de tout déterminisme, ils aiment les explications plurielles, la mise à jour des codes multiples. Ils délaissent tout esprit de système global et proclament une démarche scientifique. Pour eux, l'histoire doit échafauder des hypothèses, hypothèses qu'ils soumettent à vérification et qu'ils rectifient en conséquence, car il n'y a pas de faits historiques qui permettraient d'être extraits de documents pour expliquer des phénomènes. [...]
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