Noblesse seconde, France, gentilhommerie, identité nobiliaire, excellence nobiliaire
C'est une expression qui désigne l'ensemble des familles nobles de provinces. Ce sont des familles qui peuvent être riches ou puissantes, mais qui pour autant ne fait pas partie de la cour ? C'est une noblesse essentielle, car ils occupent des rangs dans l'état-major de l'armée et dans les maisons princières (intendants, chanceliers…). Sa force au milieu du 17e siècle est importante, avant que les intendants deviennent tout puissant en 1660 et le fait que le roi est un pouvoir local limité cette noblesse seconde sert d'intermédiaire. Elle joue aussi un rôle politique notamment pendant les guerres de religion, car c'est elle qui fournit l'essentiel des combattants pour les deux camps.
[...] La crise économique des nobles est incontestable, mais face à cette érosion les nobles peuvent réagir de manière différente. Certains vont d'abord gérer leur terre de façon plus stricte, pour cela ils ont recours à des intendants professionnels. De plus dans le monde rural la noblesse va accaparer les communaux. Les communaux dans un village donné est l'ensemble des terres possédé par le village d'une manière indivise (appartiennent collectivement au village : forêt, pâturage Dans des villages ou la seigneurie est forte, il y a un phénomène d'accaparement. [...]
[...] La noblesse endettée va avoir tendance à vendre leur seigneurie. Ainsi celles-ci pas aux mains de grand bourgeois, et on voit un phénomène sans précèdent : des seigneuries bourgeoises. La remise en cause des compétences de la noblesse, dans le domaine militaire et dans elle domaine administratif. Car ‘armée est composé de plus en plus de roturier, de même dans l'état et l'administration la noblesse se présente de moins en moins compétente et donc est moins présenté dans le domaine administratif. [...]
[...] De plus elle va suivre la haute noblesse quand elle s'oppose contre le roi, notamment lors de la régence de Marie de Médicis, et pendant la Fronde. Cette noblesse seconde va s'allier à d'autre forme de noblesse, elle va avoir des liens étroits avec la noblesse de robe. Il y a des alliances soit économique soit matrimoniale qui se nouent. L'intérêt est pour la noblesse de robe de gagner de la considération car la noblesse seconde fait souvent partie de la noblesse d'épée. Quand à la noblesse seconde elle en retire de l'argent, elle redore son blason». [...]
[...] Ces gentilshommes vont souvent servir dans l'armée à un rang moyen comme lieutenant, sergent Ceux-ci compte pour survivre surtout sur les droits seigneuriaux, en vertus de ceux-ci ils touchent certains revenu au titre de la seigneurie foncière (réalité économique) et d'autre au titre de la seigneurie banale (renvoi en seigneur en tant qu'il est doté d'un statut juridique particulier droit de rendre la justice), les gentilshommes non jamais la haute justice. La crise de l'identité nobiliaire ? L'historiographie a souvent attribué une crise nobiliaire au 17e siècle, c'est un débat important entre 1960-2000. Cette idée de crise fut élaborée par des historiens britanniques qui avancent que la noblesse européenne est en crise au 17 e siècle. Vers une redéfinition de l'excellence nobiliaire C'est Lawrence Stone qui a publié en 1965 sa thèse appelé Crises of aristocratie (1558-1641). [...]
[...] Par des biais plus ou moins honnête la noblesse parvient a limité sa crise. Lawrence Stone a tendance a considéré la noblesse comme un tout. Or c'est la petite noblesse qui va pâtir bien plus de la crise économique qui la touche. La haute noblesse sans sort mieux car puisqu'elle est a proximité des souverain, elle essaye donc d'obtenir des compensations a ces baisses de revenus. Par ce lobbying permanent la haute noblesse parvient à compenser la baisse des ces revenus. Cette crise n'est jamais liée qu'à une redéfinition de l'excellence nobiliaire. [...]
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