Les mouvements collectifs sont le plus souvent mal organisés en Grande-Bretagne et effectuées au niveau local. Les lois des associations de 1824 et 1825 ont permis la constitution de syndicats en Grande-Bretagne, ce qui marque une grande avancée.
Le chartisme :
On appelle « chartisme », le mouvement né dans le milieu londonien des artisans radicaux qui cherchaient à faire pression sur le parlement et le gouvernement pour imposer le suffrage universel en utilisant la pétition. Le mouvement est composé de bourgeois (écartés des urnes), d'artisans (ruinés) et d'ouvriers. Leur toute première pétition date du 8 mai 1838.
[...] Les mouvements collectifs en Grande-Bretagne Les mouvements collectifs sont le plus souvent mal organisés en Grande- Bretagne et effectués au niveau local. Les lois des associations de 1824 et 1825 ont permis la constitution de syndicats en Grande-Bretagne, ce qui marque une grande avancée. Le chartisme On appelle chartisme le mouvement né dans le milieu londonien des artisans radicaux qui cherchait à faire pression sur le parlement et le gouvernement pour imposer le suffrage universel en utilisant la pétition. Le mouvement est composé de bourgeois (écartés des urnes), d'artisans (ruinés) et d'ouvriers. [...]
[...] Mais son échec va perdre complètement le mouvement chartiste. Ils ont souffert de leurs divisions internes, de l'amalgame de leurs revendications politiques et sociales et du désintérêt de la petite bourgeoisie qui se rallie alors massivement à l'ordre existant. Les Trade Unions Les premiers syndicats commencent à se regrouper sur la base de leur métier, essentiellement autour d'ouvriers qualifiés. La Royal Commission on Trade Unions est mise en place en 1867, elle regroupe des organisations respectables chargées de gérer des fonds pour donner aux ouvriers une bonne protection sociale. [...]
[...] Cette grève va affecter le ravitaillement de la capitale en denrées alimentaires notamment. Malgré tout et petit à petit, l'opinion publique va devenir favorable aux dockers. Des souscriptions nationales sont levées ce qui leur permet de tenir la grève. Ils obtiennent également le soutien du cardinal Hanning (1808-1892) qui est l'archevêque de Westminster. Il est attentif aux dockers pour la plupart catholiques. Les dockers finissent par obtenir ce qu'ils demandaient en 1889, ce qui a pour conséquence d'encourager le syndicalisme des ouvriers non qualifiés. [...]
[...] Tous les matins, des ouvriers occasionnels se pressaient sur les quais. Malheureusement, il n'y avait pas assez de travail pour tous. Ils décident alors de se regrouper en syndicats autour de Ben Tillet. Ces dockers commencent à se mettre en grève avec pour la première fois une revendication salariale. Ils souhaitent un salaire minimum de 6 pence de l'heure. Ils ne veulent plus travailler à la tâche, demandent à travailler minimum 4 heures par jour et veulent une rémunération convenable des heures supplémentaires. [...]
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