L'Italie est décrite comme le grand atelier à cause des grandes innovations italiennes, avec une grande ferveur en Italie. Cela a permis le renouveau des lettres et des arts (majeur [architecture; sculpture; peinture] et mineur [musique; danse; orfèvrerie; etc.]). Le monde Italien a beaucoup d'atouts avec le monde financier et économique; puis un atout géographique (situation d'interface); historique (antiquité romaine) et la situation politique (grand morcellement). On y voit une multitude de régime avec les petites républiques (Sienne), jusqu'à de grandes monarchies (Naples). Cette complexité est en cours de simplification entre le XIVe siècle (avec la seigneurialisation [développement de nouvelles principautés] et la naissance de nouveaux états [nouvelles dynasties au détriment des 2 grands suzerains, l'empereur et le pape]) jusqu'au XVIe siècle.
[...] Il va les faire travailler dans le cas de la refonte du quartier des Médicis, avec le palais Médicis et la basilique de l'Annonciation. On y voit alors une décoration quasi princière, avec le cortège des mages de Gozzoli dans le palais des Médicis, décrivant les trois cortèges des Rois Mages (empereur byzantin ; empereur romain-germanique ; Laurent de Médicis associé à Gaspard). Cela célèbre alors la naissance d'une dynastie naissante, mais pas régnante. On y voit aussi le duc de Milan, François Sforza, l'invité de la république de Florence invité surtout au palais Médicis avec une association d'idée. [...]
[...] Cela se retrouve chez la famille Farnese, avec la statue du Taureau. Cela donne lieu à l'établissement de collection public ou privé, et ensuite il y a une volonté de voir ses œuvres, pour le Grand Tour, les artistes, les chefs de guerres, avec l'établissement de musées (comme celui du Capitole et celui du Belvédère [musées pontificaux]) ; la création de guides et de cartes et une législation de protection des vestiges (1534 : loi de classement du patrimoine). Il y a une grosse rupture avec le sac de la ville de Rome en 1527, par les troupes impériales, étudié par Chastel, avec une assimilation au retour des barbares par le nouveau Alaric (allusion en 410). [...]
[...] Pouvoir spirituel : On continue les travaux du Vatican, sauf le cas de la villa de la réconciliation avec Mussolini. On crée alors une place à bras ouvert, qui symbolise son ouverture sur le monde, avec la colonnade des saints. Cette colonnade est imité place Carrière à Nancy. Cette place permet d'organiser toutes les célébrations de la monarchie pontificale, avec les grandes canonisations. Cela se retrouve avec les grandes églises de la ville, comme dans le baldaquin de St Pierre du budget annuel de l'Etat). [...]
[...] Il devient alors Laurent le Magnifique, mis en valeur par Vasari. La réactivation du mécénat Cela a été permis par deux papes Médicis de suite, Léon X et Clément VII, car ils ne sont pas de retour officiellement à Rome, avec du mécénat dans leur ville d'origine, pour préparer le retour des Médicis de la ville. Cela se voit avec l'aménagement de la bibliothèque laurentienne, grâce au travail de Michel-Ange. Après 1530, la république devient un duché, sous le règne de Côme Ier (1537-1570) qui va transformer Florence en tant que capitale princière. [...]
[...] Il y a alors une académie artistique à Rome, existant encore sous le nom de la villa Médicis. La refonte ou croisade urbanistique Elle se renforce sous le pontificat de Sixte Quint avec le traçage de rues rectilignes et l'établissement d'un plan en étoile (comparaison avec le plan de la France vu de Paris). On veut mettre en valeur le patrimoine de la ville, avec un quartier pour toutes les familles montrant la puissance de ces familles et faciliter la circulation facile des pèlerins à l'occasion des jubilés (tous les 25 ans avec 400000 personnes au lieu des 100000 habituels de la ville) et le pèlerinage des 7 églises (pour y gagner des indulgences). [...]
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