L'esprit de la Renaissance, qui se développa en Italie dès le début du 14ème siècle fit naître l'aspiration à une nouvelle forme d'éducation, plus proche de la vie et plus individualiste, se proposant comme celle des Anciens, de former des hommes complets. Alors que la culture médiévale ne voyait de la connaissance de l'univers qu'une voie vers une connaissance de Dieu, l'esprit nouveau proclamait que la nature et l'homme méritaient d'être reconnus en eux-mêmes et pour eux-mêmes.
A cette époque, en Italie, les regroupements qu'opèrent les villes les plus puissantes, Venise, Milan, Florence, aboutissent à des Etats régionaux de taille mieux adaptée aux grands équilibres de ce temps de genèse de l'Etat moderne, tandis que les gouvernements républicains le cèdent presque partout à celle des seigneurs héréditaires (à l'exception majeure de Venise). Selon les florentins, la Renaissance serait liée à la supériorité de leur patrie, elle serait née à Florence, se diffusant ensuite de villes en villes en Italie puis dans les autres royaumes. Dans cette ville les humanistes sont en effet très nombreux, nés pour la plupart dans des familles anciennes et déjà riches dont les solides traditions sont attachées à leur ville où ils développent l'humanisme civique...
[...] Selon les florentins, la Renaissance serait liée à la supériorité de leur patrie, elle serait née à Florence, se diffusant ensuite de villes en villes en Italie puis dans les autres royaumes. Dans cette ville les humanistes sont en effet très nombreux, nés pour la plupart dans des familles anciennes et déjà riches dont les solides traditions sont attachées à leur ville où ils développent l'humanisme civique. Dans cette atmosphère de changement, les deux textes l'un de Pier Paolo Vergerio et l'autre de Maffeo Vegio nous exposent une vision nouvelle de la pédagogie. [...]
[...] L'étude de la science civile à la ligne 33 ne peut se faire que par la connaissance de savoirs historiques, philosophiques et par une maîtrise de l'éloquence. En effet, Pier Paolo Vergerio fait un lien entre les disciplines étudiées et la vie civile : l'histoire permet de connaître le passé, la philosophie, d'en tirer une réflexion et l'éloquence de bien parler et de faire de beaux discours devant une foule. De plus, les lettres sont le moyen de dominer par l'esprit les affrontements et les discordes. [...]
[...] Une lecture historique commence à prendre le pas sur une appréciation théologique. La fréquentation des textes eux mêmes est une discipline libérale destinée à ouvrir l'esprit à la compréhension de tous les phénomènes. Il ne s'agit pas d'apprendre une vérité ou une autre mais de former l'homme. Les élèves ont donc accès à des textes d'orateurs comme Cicéron, de philosophes comme Platon et Aristote, de médecins comme Hippocrate et Galien et de poètes comme Homère ou Virgile qui est cité à la ligne 42 du texte 1. [...]
[...] En effet, ce dernier met en garde contre les dégâts irréparables d'un excès de sévérité. (l.27 : ne pas apeurer les enfants avec des menaces et des coups et l.30 : la peur qu'ils engendrent est telle qu'elle n'est toujours pas dépassée à l'âge adulte D'autre part, le meilleur milieu pour le développement de l'enfant est le monde urbain, les parents doivent les faire demeurer dans une ville splendide. Ainsi les parents ont une grande responsabilité au niveau de l'éducation des enfants mais lorsque l'école prend le relais c'est aux maîtres de faire preuve d'une pédagogie permettant l'épanouissement de l'enfant. [...]
[...] D'où l'importance attribuée à un enseignement mutuel qui ne peut se pratiquer qu'à l'école publique avec des camarades, dans la rencontre et dans l'échange. Et même si l'enfant, une fois scolarisé, est entouré de personnes qualifiées et de camarades, il doit toujours être accompagné par ses parents qui sont sensés suivrent l'évolution et se préoccuper de son bien être et de la constance des qualités de son maître. III Une philosophie de l'épanouissement de l'homme Les disciplines Pier Paolo Vergerio insiste avec force sur les vertus formatrices de l'étude des arts libéraux (l.16 : on appelle étude libérale (studia liberalia) celles qui sont dignes d'un homme libre En effet cette éducation se propose d'assurer la libre formation de l'homme, elle a pour objectif sa libération et la mise en œuvre de toutes ses facultés. [...]
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