La DDHC est un texte novateur qui se place dans la prudence, qui met en place des garanties pour éviter les désordres. Il faut trouver des bornes aux libertés individuelles : la nation, les autres... Le fait de vivre en commun oblige les individus à des devoirs.
La société est fondée sur une loi qui ne descend plus de Dieu (du roi), mais qui vient de l'expression des différents individus. Ces individus ne vivent plus à l'état naturel, ils forment une association : la nation. Chaque individu est relié aux autres par un contrat social (...)
[...] Dès 1789, on assiste à la multiplication des espaces, des pratiques pour faire de la politique. Importance des lieux de sociabilité + clubs. Le club des jacobins, réservé à une élite politique, s'ouvre à des membres de plus en plus nombreux. A côté de ce club se crée des clubs contre révolutionnaire. Ces clubs vont s'imposer comme des espaces concurrents à l'assemblée nationale. A partir de février 1790, émergence des Cordeliers. 1er Club ouvert à des citoyens passifs, qui vont pouvoir jouer un rôle politique actif. [...]
[...] La DDHC se méfie de l'individualisme, la nation doit former un corps. Pour les députés, il faut préserver une identité commune, la religion étant son fondement. La religion est essentielle à la préservation de l'équilibre national ( danger du communautarisme, individus qui vivent entre eux. II) L'organisation des pouvoirs La DDHC affirme des principes sur l'organisation institutionnelle. Tous les pouvoirs prennent leurs sources de la souveraineté nationale et de la séparation des pouvoirs. Le roi n'est plus le roi de France, mais devient roi des français Le roi détient le pouvoir exécutif, mais n'est plus maitre de la justice. [...]
[...] Les citoyens passifs doivent devenirs des citoyens actifs. Volonté de transformer la société par l'éducation. Mais certaines catégories posent problèmes : les fous, les juifs, les sourds muets Les sourds et muets ont fait l'objet de grands débats autour de la nature humaine. Est-il possible de faire voter des sourds et muets ? Non, car les constituants considèrent qu'ils forment une communauté, fermée sur elle- même. Certains hommes, comme l'abbé Sicard, tentent d'inventer un nouveau langage, susceptible de faire disparaitre ce caractère communautaire, pour les intégrer à la société. [...]
[...] On légitime l'émergence de nouveaux outils politiques. - Lutte contre les injustices. Affirmation de la présomption d'innocence, proportionnalité des peines Les procès se feront avec la présence d'un avocat. La nation s'engage à garantir la défense des accusés. - Résistance à l'oppression - L'égalité, même si elle n'apparait pas, prend une place importance dans la déclaration. Les individus sont considérés comme égaux en droits. L'inégalité naturelle est condamnée. Egalité devant la justice mais également devant la fiscalité, face au service militaire. [...]
[...] Il faut être un homme de plus de 25 ans, et payer un impôt de 3 jours de travail (municipales). Ces élections filtrent les électeurs. Cette organisation des pouvoirs est fondée sur une conception hiérarchisée de la société. Dès 1789, projet de vouloir faire progresser l'humanité, bonheur social et cette organisation doit permettre d'améliorer la société française. Elle doit permettre de transformer la société, moteur de civilisation. La femme n'accède pas aux élections car elle est considérée comme le jouet de ces passions. [...]
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