Argentine: colonisée par les Espagnols à partir de 1516 (découverte de la région du Rio de la Plata par Diaz de Solis), le territoire forme à partir de 1796 la vice-royauté du Rio de la Plata. En 1810, une junte militaire renverse le vice-roi et après une guerre sanglante, les Argentins proclament leur indépendance en 1816. A la suite de l'indépendance, un conflit éclate entre les partisans d'un gouvernement unitaire au profit de Buenos Aires et les fédéralistes. En 1829, le chef des fédéralistes, le général Juan Manuel de Rosas s'empare du pouvoir et établit un régime de terreur. Mais il jette aussi les bases durables d'un Etat argentin, et après sa chute, le congrès de Santa Fe établit la Constitution qui fait de l'Argentine un Etat fédéral (1853). A partir de 1880, le pays s'ouvre à l'immigration européenne, ce qui va permettre, associé à l'apport des capitaux britanniques, un grand essor dans les domaines de l'agriculture et de l'élevage (exportations intensives de viande frigorifiée).
[...] Ce nouveau régime ne recule devant aucun moyen (enlèvements, tortures, exécutions) pour réduire l'opposition, mais est impuissant à résoudre la crise économique. La défaite cuisante subie contre la Grande-Bretagne lors de la guerre des Malouines en juin 1982 entraîne la chute du régime, contraint d'organiser en 1983 des élections générales, qui voient l'élection de Raul ALFONSIN. La vie politique reste toutefois très instable (deux tentatives de coups d'Etat en 1987 et 1988), l'économie est ruinée et l'inflation atteint des sommets. La crise atteint son apogée en 2001 avec la grave crise financière et monétaire qui frappe le pays. [...]
[...] Le 1er mars 2009, le Ministère de la Défense a annoncé l'envoi de militaires à Ciudad Juárez en renfort des déjà présents, afin d'affronter les sicaires de trois cartels (Juárez, Sinaloa et Michoacán) qui se font la guerre pour se partager le territoire de la ville frontalière avec les États-Unis. Mi-juin 2009, on comptait morts dus à cette guerre des gangs. Cette extrême violence permet tous les règlements de compte, les assassinats de journalistes et de syndicalistes -entre autres- sont désormais courants. L'imminence des élections législatives du 5 juillet 2009 a précipité les opérations anticorruption, en raison de l'importance de l'enjeu de ces opérations contre les trafiquants. [...]
[...] Et la Colombie reste le 1er producteur mondial de cocaïne. Les nombreux scandales politiques faux positifs écoutes téléphoniques ) n'ont pas entaché la popularité du président Uribe, qui souhaiterait modifier la constitution pour briguer un 3ème mandat. ZOOM SUR les FARC-EP FUERZAS ARMADAS REVOLUCIONARIAS DE COLOMBIA EJÉRCITO DEL PUEBLO Les FARC sont une guérilla rurale, issue des zones d'autodéfense paysannes des années 1950-1960, en particulier de la République de Marquetalia. Jusqu'en 1991 environ, leur direction politique a été assurée par le Parti communiste colombien, parti marxiste-léniniste prônant la combinaison de toutes les formes de lutte : lutte politique et action sociale dans les villes, lutte armée dans les campagnes. [...]
[...] (Suite cf cours 1ère et 2ème année). Economie : cf chapitres sur l'économie des EU Haïti : Histoire : L'île d'Haïti a été découverte par Christophe COLOMB en décembre 1492, qui lui donne le nom d'Isla española. Bientôt elle prend le nom d'Hispaniola ou, du nom du principal établissement espagnol de l'île, Santo Domingo. L'extermination des populations indigènes retarde le développement économique de l'île, malgré l'arrivée d'esclaves noirs à Saint-Domingue dès 1517. En 1638, les établissements espagnols sont dévastés par des boucaniers venus de l'île de la Tortue, près de la côte nord d'Haïti. [...]
[...] La mesure la plus emblématique du programme des FARC est la réalisation d'une réforme agraire pour redistribuer les terres au bénéfice des paysans. Les FARC affirment représenter le peuple, comme l'indique les lettres -EP ajoutées à leur sigle en 1982, et donc être l'armée qui défend les pauvres du monde rural contre l'oligarchie colombienne et l'impérialisme. Ils s'opposent à l'influence des États-Unis en Colombie, à la privatisation de l'exploitation des ressources naturelles et aux multinationales. Principales actions : dynamitage d'infrastructures publiques, harcèlement des forces de l'ordre, pose de mines antipersonnelles, attaques de villes ou de bases militaires, attentats à la voiture piégée, prises d'otages politiques, fabrication de missiles artisanaux mai 2002 : attaque d'une église à Boyacá(119 morts). [...]
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