La chute de Robespierre s'inscrit dans la lutte des factions, menée à partir du printemps 1794. Sa défaite politique est liée aux débats concernant la nature et le contenu de la politique de la Terreur. Les parlementaires décident d'éliminer d'autres représentants du peuple => 1er coup d'état, qui oblige la Convention à justifier la chute de Robespierre. Les députés construisent une mythologie, selon laquelle ils ont du faire tomber un tyran. A partir de l'été 1794, la Terreur devient une période de violence radicale (...)
[...] Les institutions populaires sont reprises par la Convention ( volonté de réduire toutes formes de manœuvres politiques au sein des catégories populaires juin 1794 : fête de l'être suprême qui permet à Robespierre d'affirmer son modèle civique sur l'ensemble du territoire juin 1794 : lois de grande Terreur, la Convention réforme la justice révolutionnaire. Elles accélèrent la répression politique et renforce les prérogatives du tribunal révolutionnaire de Paris ( morts en 3 semaines). Les élites politiques sont très fortement divisées et amènent de nombreuses exécutions ( élimination des indulgents et des hébertistes. A partir du 24 juin 1794, Robespierre quitte la scène politique. Les Montagnards de gauche, qui ont peur de son retour, vont structurer une alliance pour l'éliminer. [...]
[...] Sortir de la Terreur (Mai 1794 - Juin 1795) A partir du printemps 1794, les Montagnards remettent en question la politique. Les Montagnards se divisent sur le contenu de la politique de la Terreur ( 3 mouvances : les Indulgents, les Robespierristes, et les Hébertistes ou «exagérés Les causes du 9 thermidor an II (27 juillet 1794) La chute de Robespierre s'inscrit dans la lutte des factions, menée à partir du printemps 1794. Sa défaite politique est liée aux débats concernant la nature et le contenu de la politique de la Terreur. [...]
[...] Mais, Robespierre refuse. Selon lui, le dirigisme économique est le seul moyen d'améliorer la condition sociale des catégories populaires mars 1794 : Robespierre demande à Saint Just de présenter un ensemble de décisions : décret de Ventôse ( amélioration des conditions de vie (achat de biens nationaux par les paysans Cependant, d'autres décrets renforcent le dirigisme économique : maximum des prix, maximum des salaires Mesures philanthropiques, qui tentent une véritable politique sociale, susceptibles d'apporter de l'aide aux pauvres. Ces décrets permettent aux partisans de Robespierre de maintenir la politique menée pendant la Terreur. [...]
[...] La Convention décide d'envoyer des troupes pour mettre un terme à la Terreur Blanche. Novembre 1794 : les muscadins et autres membres du rétablissement de la monarchie sont éliminés. Mais, les forces politiques évoluent au sein de la Convention. Les députés du Marais, les Montagnards modérés, veulent éliminer les Montagnards les plus extrémistes. Mise en place d'une nouvelle alliance entre les députés du Marais et les modérés : les Thermidoriens. Ils pratiquent une véritable politique de réaction contre la Terreur : abolition du maximum, fin du dirigisme économique, abandon du système de répression, suppression des comités et des représentants en mission . [...]
[...] Eté 1794 : essor des bandes de chauffeurs brigandage qui alimente un mécontentement social. Les autorités politiques ne remplissent plus leurs fonctions ( journées du 12 germinal an III, suivie du 1er prairial an III : les sans culottes de Paris envahissent la Convention, soutenus par les anciens montagnards de gauche. Ils veulent du pain et la Constitution de 1793 Les membres de la Convention vont mobilisés les forces militaires, et vont s'appuyer sur la division de la sans culotterie. [...]
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