Europe centrale, Empire ottoman, XVIe-XVIIIe siècles, Soliman le Magnifique, Habsbourg, traité de Karlowitz
Au début du XVIe, l'Empire ottoman est déjà installé en Europe. Installation ancienne qui date du XIVe siècle. Ainsi en 1500, les Balkans, dont la Grèce actuelle, font partie de l'Empire ottoman. Ainsi frontières communes avec la république de Venise qui possède la Dalmatie, la Crète par exemple. On a ensuite Gênes qui a encore des résidus d'îles grecques. Enfin, au nord on a une frontière avec la Hongrie qui est une possession des Habsbourg. L'Empire ottoman est donc une menace pour les états chrétiens européens.
[...] La population musulmane se concentre majoritairement dans les villes et les campagnes restent majoritairement chrétiennes. Par exemple, à Sofia au XVIIe siècle, on a 88% de musulmans dans la ville elle-même mais toute la campagne autour de la ville est chrétienne à 95%. I. Le reflux limité des ottomans dès la fin du XVIIe siècle Le siège de Vienne (1683), point de départ du reflux : lors d'une 2e guerre austro-turque qui commence dès 1682 que les ottomans tentent une ultime incursion vers Vienne, profitant d'une révolte de paysans en Hongrie contre les Habsbourg pour mener cette campagne. [...]
[...] La suzeraineté sur la Transylvanie revient aux Habsbourg et c'est leur 1ère grande avancée en UE centrale et le 1er grand reflux ottoman. La Pologne récupère de son côté la Podolie. Les limites du reflux ottoman au XVIIIe siècle : les autrichiens recommencent des attaques contre l'empire Ottoman. Le traité de Passarowitz, le 21 juillet 1718 entraine une annexion de Belgrade et du nord de la Serbie. Ces régions sont récupérées en 1739 par les ottomans lors d'un nouveau conflit. Dynamique de reflux qui va s'intensifier au XIXe siècle avant que l'empire ottoman ne disparaisse totalement après la 1ère guerre mondiale. [...]
[...] Nouveauté importante : fin du paiement par les Habsbourg du tribut qu'ils devaient à l'Empire Ottoman. Pour la 1ère fois l'empire Ottoman va traiter de manière égale avec les chrétiens. On aura par la suite la guerre austro-turque de 1663-64 qui résulte d'une contestation de la nomination du prince de Transylvanie (Michel Apaffy pour les Ottomans alors que les Habsbourg voulaient Jean III Kemeny mais ce dernier meurt rapidement). De nombreux conflits mais un statu quo. Les seules avancées se font au détriment des polonais : prise de la Podolie en 1672. I. [...]
[...] En théorie le Voïvode est maitre chez lui, il administre son état et règle tous les problèmes intérieurs. Il a un gouvernement, une petite armée et rend la justice. En Valachie le chef de l'Etat ne s'appelle pas Voïvode mais Hospoda. Ce chef d'Etat est nommé par une assemblée des grands du pays qui se composent essentiellement du haut clergé plus de la noblesse les boyards. Ensuite on a une confirmation par le sultan qui lui envoie les insignes de son règne (qui diffèrent d'un pays à l'autre). [...]
[...] La Transylvanie sera à chaque fois tiraillée entre Habsbourg et empire ottoman. La question de la religion en UE centrale : Dans les Balkans ottomans, on estime 19% de musulmans de chrétiens et de juifs au XVIe siècle. Dans l'ensemble les musulmans sont en grande minorité sauf dans quelques régions : Bosnie et Thrace et Macédoine (où l'on a une majorité de musulmans). Au contraire on a un pluralisme religieux et la pratique des autres religions que l'Islam est tolérée même si on affirme clairement que la religion musulmane est supérieure. [...]
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