Esclavage, Code noir, traite négrière, colonies françaises, abbé Raynal
Depuis l'Antiquité, l'esclavage avait été largement pratiqué en Afrique et en Méditerranée. La nouveauté, à l'époque moderne, réside dans l'ampleur qu'a pris ce commerce. Le développement des plantations et l'introduction des cultures d'exportations (tabac, canne à sucre, riz, indigo …) dans les possessions coloniales requéraient en effet une main d'œuvre abondante et bon marché. Les travailleurs noirs étaient en outre réputés rude à la tâche et résistants au climat éprouvant des Caraïbes et de l'Amérique latine.
[...] Dans les colonies françaises, l'esclavage est régi par le code noir (1685). De même, les esclaves noirs ramenés en métropole pour servir comme domestiques conservaient, en vertu d'un édit de 1716, leur statut premier ; en 1738, leur séjour fut limité à 3 ans et en 1777, il fut interdit à toute personne de couleur d'entrer en France. Au cours du XVIIIe siècle, des voix s'élevèrent plus ou moins fermement contre l'esclavage au nom de l'égalité naturelle entre les Hommes (Montesquieu, Voltaire, Diderot En 1770, l'abbé Raynal publia une Histoire philosophique et politique des deux Indes, dans laquelle il dénonçait la traite comme le plus atroce de les commerces Parallèlement, le goût de l'exotisme et le mythe du bon sauvage entraînèrent une révision de la figure de l'esclave. [...]
[...] L'esclavage Depuis l'Antiquité, l'esclavage avait été largement pratiqué en Afrique et en Méditerranée. La nouveauté, à l'époque moderne, réside dans l'ampleur qu'a pris ce commerce. Le développement des plantations et l'introduction des cultures d'exportations (tabac, canne à sucre, riz, indigo ) dans les possessions coloniales requéraient en effet une main d'œuvre abondante et bon marché. Les travailleurs noirs étaient en outre réputés rude à la tâche et résistants au climat éprouvant des Caraïbes et de l'Amérique latine. A la suite de l'Espagne et du Portugal, la France, comme d'autres Etats européens, participa activement à partir du XVIIe siècle à la traite négrière. [...]
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