Empire français, Nouveau Monde, Asie, 1600-1700, Jacques Cartier, Canada, Océan indien
La volonté de conquête commence avec François Ier (1515-1547) : déclare son intention de contester la division du monde entre les puissances ibériques prévue par le traité de Tordesillas. Il voulait lutter avec ses rivaux. En 1524, il finance une première expédition avec à sa tête, Verrazzano, parti chercher le « passage au nord-ouest ». S'il n'y parvient pas, il revendique Terre-Neuve à la France et explore une bonne partie de la côte orientale américaine qu'il appelle « Françoise ». En 1534, il finance l'expédition de Jacques Cartier, à la recherche d'un passage pour l'Asie.
[...] -Les anglais rejoignent Hudson Bay et James Bay, créent la compagnie de Hudson Bay et volent le monopôle traditionnel français sur le commerce des peaux. Pour répondre à cela, les français se tournent vers le sud, à proximité des colonies anglaises le long de la côte atlantique. Au début du XVIIe siècle, René Robert Cavelier, sieur de La Salle explore les vallées des fleuves Ohio et Mississipi, et revendique pour la France cet énorme territoire jusqu'au golfe du Mexique. Il l'appelle cette nouvelle colonie française Louisiane en l'honneur de son roi. Pour unir ces terres avec le Canada, on érige une chaîne de forteresses. [...]
[...] Malgré tout, la compagnie française cherche à poursuivre les opérations. D'habiles fonctionnaires et employés comme François Martin, travaillant dans les sièges, à Surat et Pondicherry feront de leur mieux. En 1683, année de la mort de Colbert, les privilèges de la compagnie sont suspendus. On continuera d'envoyer des opérations mais rien qui ne pourra rivaliser avec les anglais ou les hollandais. Pendant la guerre de succession espagnole (1701-1713), les activités commerciales françaises en Asie cessent. L'amour de Louis XIV pour la guerre dynastique compromet sérieusement les possibilités d'un important trafic asiatique pour la France. [...]
[...] L'empire français dans l'Océan indien, 1500-1700 Les ambitions françaises par rapport au marché asiatique se passent sous le règne de Louis XII (1498-1515) et François Ier. En 1503, un groupe de marchands de Rouen embarque pour l'Inde. Tout le long du XVIe siècle, la principale intervention française en Asie se constitue d'actes de piraterie sur les bateaux portugais transportant des produits asiatiques. Ce n'est seulement qu'au début du règne d'Henri IV que les tentatives françaises de stopper le monopôle portugais sur le trafic des épices commence à porter ses fruits. [...]
[...] Ce départ précipité est fatal au directeur controversé : son bateau coule près de Lisbonne en 1673 et on n'a plus de nouvelles de lui. Dans le même temps, les forces de La Haye se battent. Les français tiennent tête à l'exercice de Golconda. En 1673, van Goens tente de bloquer les français en mer. La résistance française est comprise par le manque d'aide de la EIC à Madras, et même la France ne secourt pas l'équipe, Louis XIV portant toute son attention sur la campagne commencée en Europe. Par conséquent, les projets coloniaux en Asie, comme ceux de la Nouvelle France vont traîner. [...]
[...] Richelieu introduit aussi le seigneurialisme dans le Nouveau Monde. Les terres sont divisées en seigneuries, appartenant à un seigneur qui jouit des droits et privilèges économiques et de travail sur ses paysans. En France, les seigneurs étaient surtout des nobles, mais en Nouvelle France, les terres étaient cédées à des militaires, des ecclésiastiques ou des associations locales pour les services de la couronne. Environ la moitié des seigneuries de la Nouvelle France étaient contrôlées par des femmes. La minorité de Louis XIV est une période d'incertitude pour la colonie : -le nombre de colonie est bas. [...]
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