L'effervescence intellectuelle des idées politiques du siècle des lumières

Résumé du document

L'effervescence intellectuelle des idées politiques du siècle des lumières, fiche d'histoire moderne de 6 pages



Le rôle des lumières, c'est-à-dire des idées nouvelles répandues par les philosophes et les économiste dont les origines de la révolution est reconnue par les historiens, tous sont d'accord pour dire que les idées ont eu un très grand rôle dans le déclenchement de la révolution mais ces idées sont loin de converger dans le même sens, elles vont même dans des sens souvent contradictoires mais il y a entre elles une sorte de dénominateur commun, il se dégage un climat général profondément hostile à l'ancien régime.





Section 1 : Le climat intellectuel général

Section 2 : Les grandes théories politiques du 18e

Extraits

[...] Donc à partir de là l'irréligion et le scepticisme s'installe chez les philosophes et de là va capter un public cultivé. En effet c'est la haute société et la haute bourgeoisie qui va être la plus atteinte par ces philosophies antireligieuses(Diderot, Voltaire) on va parler ainsi d'une déchristianisation qui devient athée ou déiste. Inévitablement ce mouvement va inévitablement menacer une monarchie fondée sur le droit divin, donc la deuxième critique va être la critique de la monarchie. B - La critique de la monarchie Comment un lecteur de l'Encyclopédie va il comprendre et admettre que le roi de France est roi par la grâce de Dieu, par une délégation de Dieu. [...]

[...] De même, pour les physiocrates, le prince devrait être un prince économiste, il lui reviendrait de briser les structures économiques périmés comme les corporation et de faire triompher le laisser faire et laisser passer qui est requis par le progrès économique et nécessaire au bonheur du peuple. Ces théories ne remettent pas en cause la monarchie et certains souverains vont adopter cette attitude. Le roi de France aurait été bien inspiré de fonder sa politique sur l'absolutisme éclairé. L'ancêtre du libéralisme : John Locke (1632-1704) : médecin anglais qui s'est beaucoup préoccupé de philosophie et de science politique, il a publié 2 traités qui vont avoir une très grande influence : Lettres sur la tolérance en 1689 et un essaie sur l ‘entendement humain en 1690. [...]

[...] Bien avant qu'existe la société politique cette inclination joue un rôle de formations de sociétés. L'être humain pour Locke est une créature sociale par destination mise par Dieu dans la nécessité de vivre avec ceux de son espère (preuve : aptitude des hommes au langage). Il dénonce aussi la faiblesse congénitale de l'homme, pour lui l'homme est d'une très grande fragilité, il est en proie à la cupidité, à l'envie, à l'ambition, la convoitise, il est naturellement porté au mensonge, il a un instinct de cruauté. [...]

[...] La conscience pour Locke c'est une volonté dirigé vers le bien, nous naissons doués de raison dit il, et cette raison des hommes doit servir au mieux les intérêts de leur vie et Locke échafaude toute une pensée de l'entente, de la concorde, de la paix. reposant sur l'optimisme car cela repose sur l'aptitude des hommes de bonne volonté à former des communautés naturelles et à concourir réciproquement à leur existence pour le profit de tous. Mais négativement l'homme isolé est condamné à la misère car l'homme n'est pas biologiquement fait pour être seul. Sa nature le pousse à la relation sociale. [...]

[...] Condorsay reprend l'idée dans L'esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain cette idée de progrès est très en vogue. Toute pensée politique en effet comporte la définition des but suprêmes de l'humanité, cela se nomme l'eschatologie. Avant le 18e siècle l'eschatologie était chrétienne, le but suprême était de gagnée la vie humaine. Le 18e la rejette pour la remplacer par l'eschatologie hédoniste : a recherche du plaisirs. Seulement les hédonistes du 18e rencontrent une exception, ils perdent la notion de durée, il n'y a pas un but de gagner l'au-delà, c'est la jouissance du bonheur immédiat. [...]