Écriture de l'histoire moderne, progrès de l'érudition, renouveau de l'histoire, Voltaire, Condorcet
Quel est l'intérêt de la division en 3 étapes de l'histoire ? Il y'a une histoire instable parce qu'elle est humaine. Il fait la distinction entre la théologie et l'histoire humaine. À partir de là, l'histoire peut être considérée comme indépendante de la religion. C'est l'ambition de faire une histoire universelle, elle doit aborder toute l'humanité. Cela ne doit pas concerner seulement la chrétienté. Il faut aussi bien s'intéresser aux sociétés passées qu'aux sociétés d'aujourd'hui. Il y a aussi chez Bodin, une première entrée dans une histoire un peu différente, car il considère qu'il faut s'ouvrir vers la géographie (il pense que les climats jouent sur les sociétés.)
[...] Il va s'intéresser aussi à une histoire contemporaine, immédiate. Avant de rentrer dans le siècle de Louis XIV, il divise l'histoire du monde en trois grandes périodes : La Grèce de Périclès à Alexandre, la Rome de César et d'Auguste et troisième moment, l'Italie des Médicis. Pour la période moderne, le MA apparaît comme un Age obscur. Ce qui fait la valeur d'une société, c'est sa culture et l'aspect culturel. Les ultramontains étaient ceux au-delà des Alpes. Il montre que pour lui, un élément de domination d'un pays n'est pas simplement militaire mais culturel. [...]
[...] Le XVIII siècle va entraîner un renouveau de l'histoire avec deux tendances : une histoire qui privilégie la forme sur le fond. On va avoir une histoire plus scientifique, qui cherche à présenter les faits, plus érudite. Enfin, une histoire plus philosophique. Montesquieu marque le rapprochement entre la philosophie et l'histoire. Pour Montesquieu, l'histoire peut jouer un rôle important à condition qu'elle soit éclairée par la philosophie. Il a réfléchi sur les rapports entre philosophie et histoire. Il voulait adapter la démarche expérimentale à l'histoire. Il a la volonté que l'histoire puisse dégager des lois, des constantes. [...]
[...] Cet extrait n'aborde pas l'écriture de l'histoire. Il s'intéresse à la personne de l'historien. Est-ce qu'il accorde à l'histoire une place importante ? Pour lui, l'histoire englobe toute les sciences. Il joue un rôle important. L'histoire est une science de la synthèse. Le XVI est un moment essentiel. Le XVII va marquer un recul de l'histoire à cause de la monarchie absolue. Descartes ne voit pas l'intérêt de l'histoire et ses enjeux. Le développement de la Contre-Réforme a joué également. [...]
[...] On présente des faits mais en même temps c'est son point de vue. C'est le côté impartial qui peut poser problème. Celui-ci n'aime pas beaucoup Louis XIV. Condorcet trouve une finalité à l'histoire. Pas dans l'écriture de l'histoire. Ca va dans le sens du progrès. Pour lui, l'histoire c'est la lutte pour le triomphe de la connaissance. Elle va entraîner le progrès. Cette idée que la connaissance est égale au progrès. Avec lui, on rentre dans le XIXème siècle qui est une période charnière. [...]
[...] Il fait la distinction entre la théologie et l'histoire humaine. À partir de là, l'histoire peut être considérée comme indépendante de la religion. C'est l'ambition de faire une histoire universelle, elle doit aborder toute l'humanité. Cela ne doit pas concerner seulement la chrétienté. Il faut aussi bien s'intéresser aux sociétés passées qu'aux sociétés d'aujourd'hui. Il y a aussi chez Bodin, une première entrée dans une histoire un peu différente, car il considère qu'il faut s'ouvrir vers la géographie (il pense que les climats jouent sur les sociétés.) Ce XVI va voir aussi les progrès de l'érudition, on revient vers les sources, on a la préoccupation de vérifier les choses. [...]
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