Citadin, domination culturelle, ponction, ingérence, révoltes des Croquants
Au 17e siècle le rapport entre la ville et la campagne n'est pas égalitaire, puisque c'est la ville qui domine et économique et socialement la campagne. La première forme de cette emprise sur la campagne c'est la ponction sur le revenu agricole au bénéfice des villes. Le revenu agricole est principalement les impôts car les commis de l'impôt sont en général des citadins, et on à un véritable transfert de revenu de la campagne vers la ville. Autre élément important, la ville contrôle les circuits commerciaux. Le paysan étant producteur est sous la dépendance des marchands urbains, la commercialisation des produits agricoles est sous l'emprise des marchands citadins. Par ailleurs il y a une domination culturelle croissante des villes, elle va passer dans les villages grâce au colporteur. C'est un marchand de petit produit, qui va de village en village pour vendre des produits urbains, amis aussi pour ceux qui sont capable de lire des Almanachs, des calendriers…
[...] La dernière révolte est celle des Tard Avisés qui touche le Quercy, c'est une énième révolte du fait de l'augmentation des impôts engendrés par la guerre. Cette révolte n'est pas insignifiante car les paysans essayent de s'emparer de Cahors. Il y encore ici une dimension anti villes. Après 1707 toutes ces révoltes paysannes vont disparaitre pendant 80 ans. L'arrêt des révoltes est du d'une part à l'affaiblissement des communautés d'habitant. En effet les paysans deviennent de plus en plus individualistes. D'autre part les nouveaux impôts, la puissance de l'état est accepté et entrer dans les mœurs. [...]
[...] En 1675 il y a la révolte des Bonnet rouge en Bretagne car le roi veut y imposer le timbre fiscal, les paysans se révoltent c'est la révolte la plus grave du règne de Louis XIV. Cette révolte est grave car elle touche autant les villes que les campagnes, tels que Rennes et Nantes qui vont s'enflammer, et puis on va mettre le feu au dépôt d'archive : les chartriers et entre autre aux papiers terriers des seigneurs de Bretagne (fixe les droits seigneuriaux pour une seigneurie donné). Cela met en avant que la révolte à une dimension anti seigneurial. [...]
[...] On dénonce le poids excessif des taxes seigneuriales. Il y a eu une répression mais elle fut modérée car les bonnets rouges dès qu'ils ont vu arriver l'armée royale ils déposent les armes En 1702-1704 le Languedoc connait la terrible révolte des camisards qui a à la fois un caractère religieux et un caractère paysans du fait de leur mécontentement. La révolte touche le sud du massif central, dans les Cévennes, à Alès. C'est une région enclavé, touché par le protestantisme et les paysans n'acceptent pas la révocation de l'édit de Nantes en 1685 par Louis XIV. [...]
[...] Par ailleurs il y a une domination culturelle croissante des villes, elle va passer dans les villages grâce au colporteur. C'est un marchand de petit produit, qui va de village en village pour vendre des produits urbains, amis aussi pour ceux qui sont capable de lire des Almanachs, des calendriers Enfin il y a un contrôle de la production industrielle. Au 17e siècle la production industrielle n'est pas principalement le fait des villes. L'essentielle de la production industrielle se fait dans le cadre d'ateliers ruraux disséminé dans les campagnes, le paysans étant lui-même un artisan. [...]
[...] Le produit brut vient de loin : de Normandie et de Champagne qui se retrouve par la suite dans les ateliers du Beauvaisis. Ce sont des toiles écrues qui ne sont pas encore vendable. Une fois réaliser se sont les marchande Beauvais qui les prennent et qui se réservent les tâches de finition, les plus prestigieuses, tel que la teinture, la transformation en vêtements en toiles fini La domination des villes n'est pas forcement bien perçu. En effet elle est associée à la domination de l'état. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture