Déchristiannisation, révolution française, monarchie constitutionnelle, Clergé, République révolutionnaire
« Sans contrainte, sans persécution, toutes les sectes doivent se confondre d'elle-même dans la religion universelle… Prêtres ambitieux, n'attendez donc pas que nous travaillons à rétablir votre empire… » telles furent les mots de Robespierre devant l'assemblée le 7 mai 1794 (18 floréal an II) tiré de son célèbre rapport sur « les idées religieuses et morales avec les principes républicains et sur les fêtes nationales ». Ce discours s'inscrit dans une mouvance de déchristianisation qui était propre à la période révolutionnaire. Il convient de s'interroger sur ce terme de déchristianisation et de faire preuve de prudence en ne le confondant pas avec celui de la sécularisation. En effet, la sécularisation se caractérise le phénomène qui tend à séparer les institutions d'Eglise et d'Etat, au point que l‘Etat observe une absolue neutralité à l‘égard de la religion. La Déchristianisation quant à elle se définit par un recul, provoqué ou … , de la croyance dans la société, une régression à la fidélité de l'Eglise. Alors que le terme de sécularisation se rattache à une séparation, une neutralité; celui de la déchristianisation sous entend une décrépitude, une dégradation du pouvoir de l'Eglise. Bien qu'elle fut consacrer par la Révolution, la déchristianisation était le résultat d'une fracture antérieure avec le domaine religieux qui avait été amorcé par la philosophie des lumières et notamment l'encyclopédie. Il serait intéressant de comprendre Dans quelles mesures la déchristianisation de la France était elle nécessaire à la pérennité de la Révolution?
[...] La Déchristianisation quant à elle se définit par un recul, provoqué ou de la croyance dans la société, une régression à la fidélité de l'Eglise. Alors que le terme de sécularisation se rattache à une séparation, une neutralité; celui de la déchristianisation sous entend une décrépitude, une dégradation du pouvoir de l'Eglise. Bien qu'elle fut consacrer par la Révolution, la déchristianisation était le résultat d'une fracture antérieure avec le domaine religieux qui avait été amorcé par la philosophie des lumières et notamment l'encyclopédie. [...]
[...] Une déchristianisation par la destruction sous la République Révolutionnaire A. Une politique d'éradication physique visant l'extermination de l'Eglise -le décret du 22 avril 1793 met les réfractaires sous le coup de la déportation et la mort - le décret du 20 octobre 1793 permet de les exécuter dans les 24 heures par jugement de commission militaires. Sous réserves de 2 témoignages. Et 10 témoignages pour les assermentés - Même les prêtres assermenté était craint ce qui justifie ce décret les plaçant en qualité de suspect presque même titre que les réfractaires - le calendrier révolutionnaire institué le 24 octobre 1793 supprimait le dimanche (plus de jour du seigneur ) - décret du 10 octobre 1793 proscrit tout signe extérieur du culte, toute cérémonie religieuse hors des église -les communes avait le droit de supprimer les cérémonies qui leurs déplaisaient. [...]
[...] Une déchristianisation par la restriction sous la monarchie constitutionnelle A. la nationalisation des biens de l‘Eglise ou l'affirmation concrète de la supériorité de l'assemblée à l'égard du Clergé -les caisses étant vides Talleyrand proposa de vendre le biens de l'Eglise pour les renflouer. La nationalisation des biens de l'église 2-4 novembre 1789 - les français était séparés entre ceux qui craignait le retour de l'ancien régime et la restitution des biens qu'ils avaient acquis à l'Eglise ce qui les rendait malgré eux Révolutionnaire. [...]
[...] Il s'agit d'un culte basé sur l'idéologie athée et approuvé par Jacques René Hebert - la consécration de ce culte se fait le 10 novembre 1793 ou la fête de la liberté est célébré à Paris - un grand nombre de prêtres assermentés abdique devant la montée en puissance des culte révolutionnaire et la confiscation des églises - au printemps 1794 c'est le culte de l'Etre suprême qui voit le jour et qui lui se base sur le déisme de Voltaire - Robespierre l'institut par un décret du 7 mai 1794 (18 floréal an II) le décret prévoyait en son article 1 le peuple français reconnait l'existence de Dieu et l'immortalité de l'âme et instaura 36 fêtes consacré par exemple à la nature et à l'être suprême, l'agriculture et l'industrie - la religion révolutionnaire avait annexé Dieu et brisé l'Eglise constitutionnelle. La Révolution pouvait vivre. [...]
[...] Les prêtres et évêques doivent prêter serment à la Constitution - le but inavoué était de mettre à genou une autorité trop indépendante et ayant une influence considérable. - l'automne 1790 beaucoup de prêtres se sont abstenu de prêter serment - En janvier 1791 la Constituante vient réaffirmer le caractère obligatoire de la prestation de serment - par cette manipulation l'Eglise devenait subordonnée à la Constitution tout comme l'était le roi. - le pape en mars 1791 le pape interdit aux prêtres de prêter serment. [...]
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