Louis XIV a 4 ans lorsqu'il succède à son père, Louis XIII. Sa mère, Anne d'Autriche, assure la régence en vertu des lois fondamentales du royaume. Elle gouverne avec Mazarin, qui lui a été conseillé par Richelieu.
Tout au long de son enfance, Louis XIV reçoit une éducation qui le prépare au métier de roi. Surtout, il est marqué par la Fronde qui agite la vie politique de 1648 à 1653. Louis XIV retient de cette période l'obligation de fuir Paris pour se réfugier à Saint-Germain-en-Laye. Louis XIV est majeur le 7 septembre 1652. Le pouvoir reste aux mains de sa mère et de Mazarin jusqu'en 1661, mais il participe aux séances du Conseil du roi et s'implique dans les discussions militaires concernant la guerre contre l'Espagne (...)
[...] Le culte protestant perdure, certes clandestinement. La violence de l'absolutisme religieux motive dans les Cévennes la révolte des Camisards de 1702 à 1705. Versailles Un instrument au service du pouvoir absolu D'abord simple pavillon de chasse, le château est agrandi, embelli progressivement tout au long du règne de Louis XIV, qui en fait sa résidence officielle à partir de 1682. Louis XIV s'installe d'abord à Versailles pour s'éloigner de Paris, suspecte à ses yeux depuis la Fronde. L'organisation de l'espace est au service de la gloire du roi. [...]
[...] Le phare d'une politique culturelle plus globale L'architecte Le Vau agrandit le 1er château. Le peinte Le Brun participe à l'embellissement tandis que le jardinier Le Nôtre crée les jardins à la française Tout au long de son règle, Louis XIV n'a de cesse d'encourager par un mécénat d'Etat les sciences, les lettres, les arts, qui doivent contribuer non seulement à glorifier sa personne, mais aussi à renforcer le rayonnement de la France en Europe. Cette politique culturelle est encore l'œuvre de Colbert, qui organise le mécénat d'Etat par un système de pensions annuelles versées aux personnalités, artistes, savants tels Corneille, Molière, Racine ou étrangers comme Cassini, devenu directeur de l'Observatoire de Paris. [...]
[...] Louis XIV désigne les membres de son Conseil. Ce dernier est divisé en divers organismes spécialisés : le Conseil d'en haut pour les affaires intérieures et étrangères, le Conseil des parties pour les affaires judiciaires, le Conseil des finances pour le budget, les affaires économiques, le Conseil des Dépêches pour la correspondance avec les généralités du royaume. Le chancelier, le contrôleur général des finances, les secrétaires d'Etat aux affaires étrangères, à la guerre, à la marine, à la maison du roi sont les collaborateurs privilégiés de Louis XIV. [...]
[...] On peut citer les diversités régionales, du point de vue de l'administration (pays d'élections ou pays d'Etat), des coutumes, des patois, des systèmes de poids et mesures que la monarchie n'a pas les moyens ou la volonté d'abolir. La lenteur des communications ne permet pas au roi d'être rapidement informé malgré l'existence des intendants dans les provinces. Le mercantilisme révèle certaines faiblesses. La conjoncture économique et financière est fragilisée par les guerres, l'exil des protestants : le rendement de l'impôt est insuffisant malgré la création du dixième, les sujets du roi sont victimes de graves crises de subsistance entre 1692 et 1713, qui entraînent misère et surmortalité. [...]
[...] La monarchie absolue en France La monarchie absolue est le système de gouvernement dans lequel les pouvoirs sont concentrés dans les mains d'un seul homme, le roi, qui gouverne sans aucun contrôle. Elle s'inscrit dans l'évolution du pouvoir royal voulu par les Capétiens dès le MA. Le règne de Louis XIV en est l'apogée. La Régence Louis XIV a 4 ans lorsqu'il succède à son père, Louis XIII. Sa mère, Anne d'Autriche, assure la régence en vertu des lois fondamentales du royaume. [...]
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