chute de la royauté, procès du roi, Louis XVI, Manifeste de Brunswick, constitution de 1791, Robespierre, Saint-Juste, Nation, monarchie
La constitution de 1791 a été la décision de mettre en pratique la théorie de Montesquieu s'agissant de la séparation stricte des pouvoirs. Cela s'oppose à la monarchie d'Ancien Régime de droit divin (théocratie avec confusion des pouvoirs). Il y a une délégation auprès des représentants : chambre unique de 750 députés élus 2 ans. C'est une unité parlementaire opposée à un roi disposant du pouvoir exécutif. Les députés sont investis d'un mandat représentatif (liberté de choix et indépendance par rapport au peuple). Le roi est roi des Français et plus roi de France, son pouvoir exécutif lui est délégué. C'est aussi, un représentant de la Nation. Il est entouré de ministres l'assistant et dont il est libre de révoquer. L'assemblée a le monopole législatif néanmoins le roi dispose d'un droit de veto suspensif qui, démontre une capacité politique.
[...] Si on devait aller jusqu'au bout, n'est-ce pas le peuple qui devrait décider de la mort du roi ? II- Louis XVI : un roi politiquement coupable La disparition du roi : une nécessité politique On doit se débarrasser du roi : c'est une mesure de sûreté. La République est naissante. Il faut que le roi disparaisse pour faire disparaître la monarchie. L'idée du symbole est forte. C'est la défense de la Révolution qui sera faite par la mise à mort du roi. Le roi a voulu s'enfuir : il est déjà condamné. Incompatibilité du roi. [...]
[...] Après prise des tuileries le 10 aout 1792, le roi est emprisonné et suspendu, en l'attente d'un procès. (Orientation du sujet) Le procès de Louis 16 aura lieu sous la république révolutionnaire. Ce procès sera l'occasion de légitimer le nouveau pouvoir en place. Le jugement du roi a été plus, une nécessité politique, plus que juridique. (Définition du procès) Le procès de Louis 16 a été longuement réfléchi au sein du pouvoir politique. Il y aura les accusateurs et défenseurs du roi. Première question : Peut-on juger le roi ? [...]
[...] La culpabilité du roi : un fait politique Un roi qui ne voulait pas protéger la France. Il a voulu fuir. Il avait une armoire en fer où il cachait des lettres de ses relations avec ses frères, cousins et les autres rois. C'était un étranger au contrat social. Le roi n'a jamais accepté le pacte social fondateur de la Constitution de 1791. Il est hors de ce mouvement populaire. Il est ennemi et rebelle. Politiquement il ne peut être dans cette communauté. [...]
[...] Est-ce que la Convention avait le droit de donner la mort à Louis 16 ? Louis XVI un roi juridiquement non responsable Un jugement impossible Pour Saint-Juste et Robespierre il ne faut même pas juger le roi. Idée d'une révolution sanguinaire. Pour Robespierre, juger le roi c'est prendre le risque de juger ceux qui l'on détrôné. Si le roi n'est pas coupable, ceux qui l'on détrôné le sont. Il conclu au châtiment sans procès. Une majorité de députés sont pour un procès régulier. [...]
[...] Troisième question : Le procès était-il nécessaire ? Le symbole peut paraitre plus important que la fonction, le roi n'est qu'exécutant, il est roi contre sa volonté puisqu'on l'a poussé au serment. La monarchie n'est plus depuis qu'on à la République. Alors pourquoi s'acharner ? Simplement parce qu'il est le vestige de la contre révolution. Quatrième question : Louis 16 est coupable ou non ? Pour l'accusation, il faut abattre le symbole. Louis 16 est politiquement coupable, le peuple a déjà pris les armes contre lui. [...]
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