Au XVIIème siècle, la politique s'exprime exclusivement autour du roi. Mais, au XVIIIème siècle, on assiste à la naissance d'un espace politique. On voit naitre de nouvelles instances de la parole politique. Le roi perd son monopole de la parole, il n'est plus le seul à dire le vrai. Émergence d'une opinion publique (...)
[...] L'absolutisme en question P. Serna, La monarchie entre renaissance et révolution. Au XVIIème siècle, la politique s'exprime exclusivement autour du roi. Mais, au XVIIIème siècle, on assiste à la naissance d'un espace politique. On voit naitre de nouvelles instances de la parole politique. Le roi perd son monopole de la parole, il n'est plus le seul à dire le vrai. ( Émergence d'une opinion publique. La lutte des parlements contre les réformes royales Louis XVI est convaincu qu'il faut transformer le royaume et ces structures (justice, fiscalité Mais, face à cette volonté de réforme, qui touche aux privilèges, s'exprime une opposition dans les parlements de France. [...]
[...] Ils se présentent comme ceux qui sont porteurs de la stabilisation, et accusent le roi d'avoir un pouvoir tyrannique. II) Les élites contre le pouvoir royal (1787 1788) Peut-on conserver une monarchie absolue ou tous les pouvoirs sont aux mains d'un roi ? A partir des 1780's, les parlementaires revendiquent une assemblée constitutionnelle (sur le modèle anglais), ou les assemblées auraient un pouvoir législatif. III) L'émergence de l'opinion publique A partir des 1770's, les acteurs politiques désignent l'opinion publique comme une instance devant laquelle il convient de rendre des compte. [...]
[...] Quand le roi prend une décision, il doit engager une campagne de presse pour justifier ses idées. Tout sera discuté ! Le roi perd sa position centrale, il n'est plus le seul organe politique ( désacralisation de la parole royale. On voit apparaitre de nouveaux portes paroles : les patriotes. Ils veulent doubler la représentation du Tiers, pour qu'il soit équivalent aux deux autres ordres (vote par tête). Mais les parlements se trouvent inflexibles face à ces revendications. Louis XVI accepte le doublement mais refuse le vote par tête ( crise politique. [...]
[...] La publication de ces remontrances participe à l'élargissement de l'espace politique et à l'apparition de l'opinion publique. Les parlementaires ? Officiers, membre des plus anciennes familles aristocratiques du royaume. Milieu fortement endogame, qui renforce l'aristocratisation de cette noblesse. Elite qui va jouer un rôle important dans la mis en cause du pouvoir royal. Les parlementaires se posent comme les gardiens des privilèges, et empêchent toutes possibilités de réformes fiscales. Mais l'endettement de la monarchie est de plus en plus important. [...]
[...] Turgot libéralise le marché du royaume, et supprime les taxes indirectes sur la consommation et la circulation des produits. Il veut supprimer tous les impôts, qu'ils remplaceraient par un impôt universel, payé par tous les propriétaires. Comment mettre en place cette réforme de la fiscalité ? Selon Turgot, il faut mettre en place de nouvelles assemblées, qui remplaceront les parlements. Cette idée sera reprise par Calonne sous le nom de subvention territoriale Mais dès 1774, les privilégiés, notamment les parlementaires, veulent empêcher ces réformes. Turgot sera poussé à démissionner et sera remplacé par Necker. Necker (1781 1783). [...]
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