Vasco de Gama, Légende et tribulations du vice-roi des Indes, Sanjay Subrahmanyam, chapitre 1, 2, 3, Camoes, Reconquista, dom João, dom Jorge, Bartolomeu, Calicut, Diogo Dias, fiche de lecture
Vasco et Zulaikha
Opéra consacré au navigateur portugais : L'Africaine de Giacomo Myerbeer et Eugène Scribe (1865). Il est décrit comme un explorateur intrépide et séducteur.
Sur les rives du Tage
1880 : Cérémonies pour les 300 ans de la mort de Camoes pour rappeler le passé glorieux du Portugal.
Lors d'émeutes en 1840, l'église qui abritait le tombeau du navigateur avait été vandalisée. Le médecin et numismate Teixeira de Aragao demande le transfert de sa dépouille à Belém en même temps que celui des ossements de Camoes. Une erreur ayant été commise, un second transfert a lieu en 1898, même si des doutes subsistent sur l'identité de ses ossements.
[...] Deux hypothèses ont été avancées par les historiens ; João de Sá, futur trésorier de la Casa da India ou Alvaro Velho. Il est aussi possible que l'auteur soit un des anonymes qui ont accompagné Vasco de Gama. Les navires quittent Restelo, l'avant-port de Lisbonne, le 8 juillet 1497. Le 15 juillet, l'escadre longe mes îles Canaries. Le 17 juillet, les navires se dispersent. Les capitaines avaient décidé d'un point de ralliement dans l'archipel du Cap-Vert. Le São Gabriel, commandé par Vasco de Gama est le dernier à rejoindre le point de rendez-vous. [...]
[...] Pourquoi cette expédition était-elle si modeste (au contraire de celle de Pedro Alvares Cabral qui a suivi) ? Questions auxquelles a tenté de répondre l'historien et cartographe Jaime Cortesão, les activités maritimes portugaises sous le règne de dom João II (1481-1495) étaient secrètes. Des expéditions portugaises ont longé la côté est de l'Afrique et le Cap de Bonne Espérance. L'une de ces expéditions aurait été dirigée par Vasco de Gama. A son retour, dom João est mort. Dom Manuel veut s'attribuer le crédit de cette expédition et en organise une autre en 1497 sous le commandement de Vasco de Gama. [...]
[...] Vasco de Gama leur montre de la cannelle, des clous de girofle, de l'or et des semences de perle[1]. Ils ne reconnaissent pas ces produits, Vasco de Gama les renvoie en leur donnant des babioles. Le 16 novembre, les navires repartent et atteignent le cap de Bonne- Espérance le 22 novembre. Ils font un nouvel arrêt pour démanteler le navire de ravitaillement et répartissent la cargaison entre les trois bâtiments restants. Début décembre, un groupe de 90 autochtones s'approche de l'équipage. [...]
[...] Bartolomeu est chargé d'une expédition en 1487-1488, il contourne la pointe du continent africain et poursuit sa route jusqu'à la Great Fish River. Sur le chemin du retour, il aperçoit le cap de Bonne-Espérance. Christophe Colomb fait partie de ceux qui accueillent son retour à Lisbonne. Parallèlement, João II a confié à Pêro da Covilhã et à Afonso de Paiva la mission de gagner par voie de terre l'océan à l'est de l'Afrique (1488- 1489). Ils suivent une route qui passe par l'Espagne, l'Italie, jusqu'à Alexandrie, puis le Caire. [...]
[...] La rencontre entre Vasco de Gama et le roi de Calicut a inspiré des tableaux, des azulejos, des gravures, ainsi que le chant VII (57-65) de Luís de Camões. Ces représentations montrent généralement Vasco de Gama en costume européen, le bras levé devant le monarque lascif et entouré de sbires aux traits arabes. L'auteur anonyme décrit la scène différemment. Le roi de Calicut reçoit Vasco de Gama allongé sur un lit, entouré de richesses. Le navigateur s'incline et met la main devant la bouche avant de s'adresser au roi. [...]
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