XVIIIe siècle, XVIIe siècle, XVIe siècle, société, pauvres, pauvreté, Jean-Pierre Gutton, Université Lumière Lyon 2, Institut universitaire de France, époque moderne, sociabilité villageoise, sociétés européennes, mendiants, vagabonds, gueux, mercantilisme
Pour J.P Gutton, la pauvreté en Europe du XVIe au XVIIIe siècle est due à une combinaison de facteurs économiques, sociaux et politiques. Selon lui, les changements économiques tels que les guerres et les crises économiques ont contribué à augmenter la pauvreté. Les facteurs sociaux tels que la croissance démographique et l'urbanisation ont également joué un rôle. Enfin, les facteurs politiques comme les politiques gouvernementales et les pratiques religieuses ont contribué à façonner la réponse de la société à la pauvreté.
[...] A cela, s'ajoutent les revendications d'enseignement professionnel. Le XVIIIe siècle abandonne l'utilisation constante des hôpitaux généraux, qu'il réserve aux mendiants et aux vagabonds. L'évolution générale du regard porté sur les pauvres à travers l'Europe est nette. En conclusion, J.P Gutton met en lumière met l'histoire du paupérisme et des conceptions de la pauvreté pendant les trois siècles de l'époque moderne. Il décrit les permanences et les larges évolutions du traitement des pauvres en Europe. C'est un ouvrage enrichissant où histoire sociale et histoire des représentations collectives se complètent dans cette analyse du paupérisme des sociétés de l'époque moderne. [...]
[...] La société et les pauvres en Europe XVIe-XVIIIe siècles - Jean-Pierre Gutton (1974) - L'histoire des pauvres Référence : Gutton, Jean-Pierre La société et les pauvres en Europe XVIe-XVIIIe siècles, Presses universitaires de France Lorsque l'on s'intéresse à l'histoire des pauvres, on déplore traditionnellement un manque de sources les concernant. Les pauvres ne sachant pas écrire, les témoignages écrits par leurs mains sont rares. Toutefois, quand un ordre est menacé, le silence autour des pauvres se lève, les présentant comme élément dangereux de la société. [...]
[...] Dans une Europe dominée par le mercantilisme, le XVIIe siècle est essentiellement celui du « renfermement » des pauvres. La volonté d'enfermer les pauvres est soutenue dans presque tous les pays européens. Le choix de l'enfermement apparaît au XVIIe siècle comme un moyen de réduire les contagions et contraindre les oisifs au travail. Il permet ainsi d'imposer un système uniforme d'assistance, et vient se rattacher aux théories mercantilistes. Toutefois, l'enfermement ne fait pas l'unanimité partout en Europe, et à partir de la seconde moitié du XVIIe siècle, « l'hôpital général », lieu principal d'enfermement, n'arrive toujours pas à réduire la mendicité et le vagabondage. [...]
[...] Ce sont ces derniers que l'historien rencontre le plus facilement dans ses recherches. Toutefois, la grande masse des pauvres ne constitue pas ce groupe. Les pauvres dits « communs » sont les plus présents au sein de la société, regroupant ceux qui, du fait de leur âge, d'un accident ou d'un handicap, ne pouvaient assurer leur propre subsistance et ceux qui peuvent le devenir. Après avoir analysé les mécanismes de la pauvreté, l'auteur dégage les lignes directrices des politiques d'assistance des principaux États européens. [...]
[...] Pour J.P Gutton, la pauvreté en Europe du XVIe au XVIIIe siècle est due à une combinaison de facteurs économiques, sociaux et politiques. Selon lui, les changements économiques tels que les guerres et les crises économiques ont contribué à augmenter la pauvreté. Les facteurs sociaux tels que la croissance démographique et l'urbanisation ont également joué un rôle. Enfin, les facteurs politiques comme les politiques gouvernementales et les pratiques religieuses ont contribué à façonner la réponse de la société à la pauvreté. [...]
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