Sciences, techniques, pouvoirs et sociétés du XVe au XVIIIe siècle, Chantal Grell, Robert Halleux, Être un homme de science, savant, académiciens, fiche de lecture, Lavoisier, Médicis, Louise-Marie de Gonzague, Christine de Suède, astrologie, Physicus
La place toujours plus importante des sciences engendre une professionnalisation progressive. Depuis le Moyen Âge, la science est la prérogative des clercs. Elle le reste en grande partie, mais le nombre de clercs décline (Ex : dans les universités italiennes, les chaires de mathématiques sont confiées à des religieux. C'est eux qui enseignent dans les collèges. Néanmoins, bien qu'ils aient reçu une formation pour enseigner, ils ne sont pas pour autant des hommes de science. Les jésuites ont été une figure d'exception (cf. le Collège romain au 16e s.). Dans les Provinces-Unies et en Angleterre, les pasteurs sont nombreux dans les universités. Par contre, l'Académie des sciences de Paris et l'Accademia del Cimento de Florence sont fermées aux religieux. Ainsi, les carrières de savants concernent de plus en plus les laïcs qu'il s'agit d'attirer, mais surtout de retenir.
[...] Ceci explique les conflits répétés avec la Faculté de médecine de Paris d'autant que les rois ne choisissent pas forcément leurs médecins parmi les diplômés. Entre 1610 et 1788, sur 14 1ers médecins ont fait leurs études à Paris et 7 dans la faculté rivale, Montpellier. La rivalité entre les 2 facultés se fait aussi sur fond de guerres religieuses. Cette rivalité oppose également la maison médicale du roi et les enseignants du Jardin des plantes à la Faculté de Paris (cf. l'opposition de la Faculté à Théophraste Renaudot (1586-1653) entre 1612 et 1644. Renaudot est issue d'une famille protestante. [...]
[...] : sur l'ensemble du 18e siècle, l'Académie des inscriptions et belles-lettres ne recrute que 260 personnes. On peut, grosso modo, estimer qu'il y a entre 500 voire 1000 savants en Europe. Selon Thomas Sprat[2], la science concerne avant tout les gentlemen farmer : - Leur fortune leur permet d'acheter les instruments de la nouvelle science expérimentale ; - Ils possèdent des propriétés à la campagne qui se trouve être plus propice à la réflexion et à l'étude que la ville. La Royal Society compte de nombreux gentlemen et d'aristocrates. [...]
[...] Une fois à Rome, Christine travaille avec une équipe formée du chimiste Bandiera, d'une sorcière dite Sibilla, d'un marquis Palombara et du cardinal Azzolino. À la cour de Christine, on pratique des sciences peu orthodoxes. Néanmoins, son statut de reine protège Christine des enquêtes de l'Inquisition. V - Les charges de cours A. Le Le est présent dans toutes les cours entre le 16e et le début du 17e siècle. Néanmoins, les princes ont eu une attitude contrastée envers ce personnage (Ex. [...]
[...] Elle présente 57 cartes de Ptolémée mises à jour ainsi que 54 cartes réalisées pour le compte du duc. De plus, on trouve dans cette salle 2 globes (un terrestre, l'autre céleste). Le plafond peut s'ouvrir afin de révéler la disposition des planètes. La Sala delle carte, symbole du triomphe des arts des mathématiques, de la cartographie et de la mesure, suscite l'admiration générale. B. La cour de Louise-Marie de Gonzague (1646-1667)[18] Les cours savantes permettent aux femmes de s'imposer dans le monde des savants. [...]
[...] En France, à la fin du 16e siècle, la charge de 1er médecin est très convoitée. Au 17e siècle, la maison médicale du roi est constituée et réglementée sur un mode très hiérarchisé. La charge de 1er médecin s'acquiert par la faveur du roi. Le 1er médecin reçoit une rémunération importante et devient un officier en titre pourvu de lettres de provision. Il doit également prêter serment et reçoit des gages fixes. Cette charge est anoblissante. Le médecin obtient aussi un appartement à Versailles et de nombreux autres avantages. [...]
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