Samuel Pepys est un témoin de la société anglaise des années 1650-1660. Plus précisément, dans son journal, il permet d'appréhender et de suivre l'évolution de l'épidémie de peste qui a touché Londres en 1665. Son témoignage sur cet épisode est sans équivalent , mais pour mieux appréhender ce sujet, il est fort intéressant de connaître Pepys, l'homme et son histoire.
[...] Ecarté par Guillaume III, il abandonne la politique en 1689. Il meurt en 1703. Samuel Pepys et son journal Samuel Pepys tient son journal entre le 1er janvier 1660 et le 31 mai 1669[2]. Tout d'abord, ce journal n'est pas destiné à la publication. En effet, il est écrit dans un langage codé, connu sous le nom de tachygraphie. Pepys a appris cette forme de sténographie à Cambridge. Le journal est déchiffré par le révérend John Smith vers 1819-1822. La première édition partielle date de 1825 puis de nombreuses autres ont suivi. [...]
[...] Montagu fait nommer Samuel Pepys à l'office de la Marine. Il est secrétaire du Conseil de la marine où il gravit les échelons. Il est chargé de s'occuper du ravitaillement, des fournitures et des contrats. Sa tâche est délicate dans le contexte des conflits avec la Hollande. Néanmoins, il réussit à développer la capacité navale de l'Angleterre et obtient le poste de secrétaire de l'amirauté en 1973. Il se fait élire député au parlement et fait adopter un plan de construction de trente vaisseaux. [...]
[...] Il regagne sa maison en décembre car la peste décroît. La peste disparaît au printemps 1656. Le bilan officiel fait état de 68596 morts mais en réalité, le chiffre est près de 100000 morts soit un quart de la population de Londres. Defoe a lui aussi écrit un Journal de l'année de la peste (publié en 1722) mais son œuvre reste moins connu que celui de Pepys. Il ne peut plus tenir son journal à cause de sa vue, il doit ménager ses yeux. [...]
[...] Le bulletin de mortalité est déjà de 267; 90 de plus que le dernier. Il n'y a eu que 4 décès dans la Cité. Grande bénédiction pour nous . La Reine-mère part aujourd'hui pour la France Samuel Pepys décide de continuer de travailler mais il s'attend et se prépare au pire. Le 5 juillet, il demande à sa femme de partir de la ville et organise son départ mais lui refuse toujours de quitter Londres. L'épidémie de peste se propage et Samuel Pepys donne des chiffres de plus en plus inquiétants: plus de 700 personnes sont mortes de la peste cette semaine (13 juillet), 1429 personnes sont mortes cette semaine (20 juillet), plus de 3000 décès cette semaine août). [...]
[...] Le récit de Samuel Pepys couvre la première partie de la Restauration. Il livre un témoignage unique de cette époque sur le roi et la Cour, la marine, l'importance du commerce et notamment il décrit certains marchands londoniens comme John Banks, Josiah Child et Thomas Papillon. Enfin, il témoigne des grandes catastrophes que Londres connaît dans les années 1660 et plus particulièrement la peste de 1665. Samuel Pepys et la peste de Londres de 1665 Le journal de Samuel Pepys décrit la vie dans la capitale britannique plongée dans la maladie. [...]
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