Son oeuvre : Rostovtseff a publié entre les deux guerres deux Histoire économique et sociale, celle du monde romain et celle du monde hellénistique. La première est très marquée par la volonté de l'auteur de faire le rapprochement entre la révolution bolchevique qu'il refuse et le déclin de l'empire romain pour lui, dans les deux cas, les masses populaires se sont violemment opposées aux bourgeoisies urbaines qui exploitaient les masses.
Il ne finit son Histoire Economique et Sociale du Monde Hellénistique qu'au début de la 2nde Guerre Mondiale, après s'être beaucoup intéressé à divers domaines de l'économie et de la société hellénistique. Il a voulu que son oeuvre fasse réponse à l'oeuvre de Théodor Momsen : faire une synthèse de l'historiographie contemporaine.
[...] A propos de l'oeuvre de Rostovtseff (1870-1952) : éléments historiographiques Son œuvre : Rostovtseff a publié entre les deux guerres deux Histoire économique et sociale, celle du monde romain et celle du monde hellénistique. La première est très marquée par la volonté de l'auteur de faire le rapprochement entre la révolution bolchevique qu'il refuse et le déclin de l'Empire romain ( pour lui, dans les deux cas, les masses populaires se sont violemment opposées aux bourgeoisies urbaines qui exploitaient les masses. [...]
[...] Crise qui précède la défaite hellénistique face à Rome. Erudition de Rostovtseff et ses sources : Ses connaissances dans de nombreux Domaines l'ont aidé à faire une synthèse brillante. Une grande connaissance de l'Archéologie, des papyrus, des inscriptions, mais intérêt moindre envers les textes et la numismatique. Parmi les papyrus, il s'intéressa aux nombreux papyrus de Zénon en Egypte au 3e siècle ; mais aussi aux Revenues Laws, sorte de cahiers de charges de fermes publiques Les méfiances de Rostovtseff : il se méfie beaucoup des différences régionales et préfère penser que les évolutions sont partout presque identiques. [...]
[...] Il est persuadé que les sociétés hellénistiques étaient basées sur une bourgeoisie, proche de celle du 20e siècle, et que son économie était capitaliste. Il pense, contre Carl Bücher (l'économie antique n'a pas dépassé le stade de l'économie domestique) que l'économie hellénistique était une éco nationale, voire mondiale. Il critique les différences de politiques entre états et cités. Il voit une Egypte totalitaire et très capitaliste. Cependant, il reste prudent quant au caractère définitif de ses réponses. [...]
[...] Il refuse d'employer le mot urbanisation pour qualifier les colonies fondées par les Séleucides, car il pense que les souverains hellénistiques ne voulaient pas répandre ce style de vie urbain. Son Histoire économique et sociale est plus achevée que celle de Rome, mais moins passionnée. Les problématiques : la plus importante est sans doute la question des relations entre les différents acteurs de ce monde hellénistique (Rome, monarchies d'orient, Macédoine, Perse, Grèce). Il traite tour à tour des relations entre différents pays. Egalement un grand questionnement sur l'économie : quelle est l'époque de prospérité ? Celle de déclin ? Comment est-ce arrivé ? Economie dirigiste ou libérale ? [...]
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