Prince et les arts, société de cour, artistes et princes, outils du pouvoir
Il s'agit du résumé de la seconde partie du manuel bréal "le prince et les arts", qui permet de préparer au concours du Capes et de l'agrégation notamment.
ce résumé reprend les éléments essentiels de la question. Permet de comprendre la question, première approche de la question avant d'approfondir avec des cours et d'autres ouvrages.
[...] Le Roi Soleil lui préfère le château de Versailles. Pourquoi Versailles est un exemple de la mise en valeur d'un palais pour asseoir la grandeur d'un prince ? Jules Hardouin Mansart qui transforme Versailles en un manifeste en pierre de l'absolutisme : il remplace la terrasse par la galerie des glaces ; il agrandit le palais de manière spectaculaire en y ajoutant les ailes du Midi (1678-1682) et du Nord (1685-1689). Le cœur du château : les appartements situés au premier étage, derrière la Galerie des Glaces : installation dans la pièce centrale parachève la liturgie royale. [...]
[...] La cour se passionne pour ce genre de ballet : interprété par les membres de la famille royale, les courtisans, danseurs professionnels, souvent improvisé. Un des premiers et des plus grandioses : le ballet comique de la reine en 1581 Les comédies ballets (associe musique et danse) écrites par Molière et mises en musique par Lully triomphent à la cour de France de 1661 à 1673. Le roi et ses courtisans sont désormais spectateurs. L'Opéra, né en Italie apparait ensuite en France. [...]
[...] Les Este, tout comme les Visconti de Milan, ont un intérêt passionné pour la littérature chevaleresque. Emblèmes héraldiques demeurent l'un des symboles du pouvoir royal. Représentation du pouvoir princier passe par la multiplication de ses armoiries à l'origine. Affirme son autorité. Peinture et sculpture d'armoires : genre artistique reconnu au MA. Emblèmes peints sur les murs, dans les marges des manuscrits, mais aussi brodés sur les vêtements du prince et des courtisans. Armoiries symbolisent le pouvoir princier et l'assurance de sa continuité. [...]
[...] Colbert met les meilleurs artistes du temps au service du roi. Il regroupe aux Gobelins les anciens ateliers parisiens de tapisserie et les place sous la direction de Le Brun. Les peintres y exécutent des cartons pour les tapisseries réservées au roi. En 1667, les artistes Gobelins constituent la manufacture royale des meubles de la Couronne, chargée d'enrichir en objets d'art les résidences du roi. B/la censure -L'Eglise censure des œuvres que des papes ont commandées naguère. Dans l'œuvre de Michel Ange « le jugement dernier » la curie, ordonne d'en cacher les nudités sous des feuilles de vigne. [...]
[...] Trahison : crime que le roi ne pardonne pas. exemple du Prince d'Orange qui subit les foudres de la colère royale. En 1477 Thibault la Leurre de Dijon est payé pour peindre « quatre figures en paincture d'un homme pendu par l'un des pieds representant la personne du Prince d'Orange ». Art = instrument de justice. utilisation du talent des artistes à des fins politiques. C/Fastes princiers et délices aristocratiques La vie de cour = pas seulement le mécénat. Goût pour les bouffons et naines, dépenses extravagantes (tissus, vaisselle) Image du pouvoir princier : le palais et tout ce qui l'entoure (serviteurs, quartiers, prison ) Papes d'Avignon qui partagent ce goût pour la somptuosité. [...]
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