Pouvoirs et société dans la France d'Ancien Régime, Vincent Milliot, monde des privilèges, Ancien régime, ville dominante, pouvoir central
L'Ancien Régime (AR) caractérise l'histoire de France entre le XVIe et le XVIIIe siècle. La génération de la Révolution française signe la fin de l'Ancien Régime et lui donne son nom. Il est alors défini comme un système social marqué par les inégalités de naissance entre les hommes et les privilèges. Il renvoie aussi à un système administratif complexe qui méprise le talent et les mérites individuels au profit des vénalités et de l'hérédité des charges.
L'Ancien Régime apparaît progressivement sur l'héritage du Moyen-Âge et avec les nouveautés des Temps modernes. Il y a un AR sur les plans politiques et de l'histoire événementielle. Il y a aussi AR sur le plan démographique, économique, culturel.
[...] L'Eglise est également bien représentée dans la maison du roi. Les bourgeois appartiennent au tiers état mais a conscience de ne pas appartenir à la lie du peuple Leur domination est fondée sur leur richesse. Une partie de la bourgeoisie est rentière et attachée à l'ordre établi. Une autre partie de la bourgeoisie travaille dans l'administration et dans diverses institutions. Ils souhaitent se démarquer comme un quatrième ordre et sont souvent défavorable à la monarchie. Le troisième groupe de bourgeois est constitué de riches négociants IV- LA VILLE DOMINANTE Sous l'Ancien Régime, seulement 15 à 20% de la pop. [...]
[...] Sur fond de crise générale, on écrit les cahiers de doléances en 1789. CONCLUSION : RUPTURE OU CONTINUITE Dès la révolution, on a le sentiment d'en avoir finit avec l'Ancien Régime. En réalité, on observe beaucoup d'élément de continuité, la démographie, la pop majoritairement rurale, l'importance de l'agriculture. De même, les formes de l'administration perdurent encore longtemps. [...]
[...] MILLIOT V., Pouvoirs et société dans la France d'Ancien Régime, Paris p. INTRODUCTION L'Ancien Régime caractérise l'histoire de France entre le XVIe et le XVIIIe siècle. La génération de la Révolution française signe la fin de l'Ancien Régime et lui donne son nom. Il est alors définit comme un système social marqué par les inégalités de naissance entre les hommes et les privilèges. Il renvoie aussi à un système administratif complexe qui méprise le talent et les mérites individuels au profit des vénalités et de l'hérédité des charges. [...]
[...] On y trouve de riches et prestigieuses familles issues de la noblesse de robe. L'achat de charge peut aider à monter les échelons du pouvoir. Par ailleurs, la vénalité des offices permettaient de renflouer les caisses lorsque cela était nécessaire. Les membres de cette classe politique soudée furent globalement les agents efficaces de la lente construction et centralisation de l'Etat. VI LA LENTE CONSTRUCTION DE L'ETAT MODERNE : JUSTICE, GUERRE ET FINANCES Lorsque de nouveaux cadres administratifs sont créés sous l'AR, ils se superposent à ceux déjà existants, ce qui ne va pas sans poser des problèmes. [...]
[...] On trouve aussi des maraîchers et des agriculteurs qui travaillent dans les périphéries des villes. V LE SOUVERAIN ET LE POUVOIR CENTRAL Le roi règne sur une mosaïque de provinces, de fiefs, de villes qui cherchent tous à défendre leurs privilèges. La monarchie française est : très chrétienne, féodale et absolue. Le roi est un monarque de droit divin, sa personne est liée à la sphère divine, il a des pouvoirs miraculeux (thaumaturgie), il promeut la vraie foi, c'est le premier seigneur du royaume. [...]
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