Piraterie pirate femme pirate commerce Atlantique Marins Bateaux 1716-1726
Ce livre est un ouvrage spécialisé portant sur la piraterie Atlantique de la deuxième décennie du XVIIIème siècle. Cette période correspond à ce qui est communément appelé « L'âge d'or de la piraterie ». En effet c'est lors de cette décennie que la piraterie va connaître un essor fulgurant. De 1716 à 1726 exactement le nombre de pirate s'accroît tout comme l'ampleur de leur action. De plus en plus de bateau sont attaqués par les pirates ce qui déstabilise l'activité marchande atlantique. De plus ces pirates vont être porteurs et revendiquer ouvertement un autre mode de vie basé sur l'égalitarisme et le collectivisme.
[...] De plus ce mouvement se veut international au moment où des Etats Nations émergent, à savoir l'Angleterre et la France. Enfin la piraterie se veut comme une négation de l'économie en critiquant et en s'en prenant au principe de rentabilité. Autant de négations des bases même de la société d'Ancien Régime entraînent une répression féroce. Cette répression libère le capitalisme naissant de cette entrave que constitue la piraterie et permet aux Etats européens d'affirmer leur domination politique et économique sur de vastes parties du monde. [...]
[...] Enfin il se peut que l'enrôlement soit forcé mais ceci ne concerne que des postes clés à pourvoir, comme ça peut être le cas pour un chirurgien ou un charpentier. Ces individus ont un âge de 14 à 50 ans. La moyenne d'âge se fixe à 28 ans (sur un échantillon de 169 forbans) des pirates ont entre 20 et 30 ans, en effet les catégories d'âge les plus denses sont la tranche 20-24ans et 25-29 ans comprenant respectivement 57 et 39 individus. En comparaison la marine marchande compte d'avantage d'adolescents et moins de trentenaires. [...]
[...] De ce fait il y a peu de femmes dans la piraterie mais elles sont présentes. Elles se conforment aux normes de ces individus : elles jurent comme des hommes, s'habillent comme eux pour le combat, et sont tout aussi active qu'eux au travail comme lors des assauts. Ce qui facilite l'adhésion au groupe pour ces deux femmes c'est leur courage, leur force et leur dextérité, des valeurs mises en avant par les pirates. De nombreuses chansons populaires de l'époque témoignent et exaltent les vertus guerrières de ces femmes, leur courage et leur tempérament. [...]
[...] Enfin il ne faut pas oublier P. Linebaugh avec lequel il a coécrit The Many-Head Hydra. Problématique : M. Rediker démontre dans ce livre en quoi les activités des pirates s'inscrivent elles dans les bouleversements sociaux de leur époque tout en mettant en lumière les éléments qui font que les pirates suscitent autant de fascination pour leur contemporain, une fascination perceptible encore de nos jours. Sommaire de l'ouvrage : I. Le conte de deux terreurs II. L'arithmétique politique de la piraterie III. [...]
[...] Dernière activité dont sont issus les pirates, la pêcherie, dans laquelle les conditions de vie sont tout aussi exécrables que dans les autres types de marines. Les travailleurs y sont exploités et la consommation d'alcool est rendue quasiment nécessaire pour supporter le froid et les cadences de travail. Cet alcool est vendu sur le bateau par le capitaine. De ce fait de nombreux marins engloutissent leur paye dans la consommation d'alcool et se retrouvent parfois même endettés après leur période d'embauche et doivent payer leur retour sur ce même bateau. Cette activité attire les pirates soucieux de ce faire oublier. [...]
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