La noblesse et l'affirmation du pouvoir royal, Arlette Jouanna, 2012, Renaissance française, affaire Bourbon, guerre folle, royauté, noblesse, valeurs communes, François 1er, Henri II, arbitrage royal
Les relations entre le roi et les nobles parviennent à une forme d'équilibre fondée sur l'intérêt mutuel et le partage de valeurs communes. Le style autoritaire de François 1er ne les perturbe pas, malgré l'indignation de certain face au sort réservé au connétable de Bourbon. Le mécontentement arrive sous Henri II. Le roi a besoin pour gouverner de l'allégeance des puissants lignages provinciaux. Le roi est pourvoyeur d'emplois et leur apporte les honneurs dont ils ont besoin. Ces règles tacites doivent être respectées. Sans les grands nobles, la monarchie ne possède pas un nombre suffisant d'agents ni de forces armés pour faire exécuter ses volontés. Les nobles possèdent des crédits ; c'est-à-dire la capacité à réunir des aides pour le roi.
[...] La cour et l'arbitrage entre les factions La cour, lieu de la faveur, du pouvoir et de l'ostentation Le pacte entre les nobles et le roi se fait au sein de la cour. 1000 personnes ou C8 ; 10-12000 sous F1. La cour est itinérante aux grés des humeurs du roi. Elle séjourne au château de la Loire avant de revenir vers 1520 à Fontainebleau. Pour les grands du royaume, il faut les honneurs du roi ( on cherche à faire partie de la cour ( hausse du nombre de personne à la cour du roy. [...]
[...] Les grands attendent de cet arbitrage qu'ils soient fermes. Leurs mécontentements nés lorsqu'un favori monopolise les bienfaits du roi ou quand le roi est incapable de maintenir l'équilibre. L'affaiblissement du contrôle du roi à partir des années 1540 A la fin du règne de F1, on dit que celui-ci n'arrive de moins en moins bien à gérer les luttes entre les factions. L'avènement d'Henri II n'arrange rien. Ce dernier autorise le duel avant son sacre. Son ami La Chataigneraye est + expérimenté. [...]
[...] Il nomme aux évêchés, aux archevêchés . Il vend des offices. Roi est pourvoyeur d'honneur : ex : Ordre royal de St Michel créé par L11. Les nobles attendent du roi la garantie de l'ordre social. Le roi multiplie les ordonnances susceptibles de rendre visible la position sociale de la noblesse. Le partage des valeurs communes Ils aiment le même plaisir violent servant à montrer leurs forces physiques, leurs adresses, et leur bravoure. Ils partagent la même passion de la chasse. [...]
[...] La noblesse et l'affirmation du pouvoir royal Relations entre roi et nobles parviennent à une forme d'équilibre fondé sur l'intérêt mutuel et le partage des valeurs communes. Le style autoritaire de F1 ne les perturbe pas, malgré l'indignation de certain face au sort réservé au connétable de Bourbon. Mécontentement arrive sous H2. Le pacte tacite entre le roi et les nobles Le roi a besoin pour gouverner de l'allégeance des puissants lignages provinciaux. Le roi est pourvoyeur d'emplois et leur apporte les honneurs dont ils ont besoin. [...]
[...] La guerre folle (1485-1488) écho tardif de la ligue du Bien public Cette guerre qualifiée de folle est provoquée par la révolte des nobles au lendemain des Etats Généraux de 1484 (ils n'en sont pas satisfaits). Ils reprochent à Anne et Pierre de Beaujeu qui s'occupent de la régence de Charles VIII de monopoliser le pouvoir à leur détriment. Formation d'une ligue en 1486 ; elle appelle Maximilien d'Autriche à l'aide. Louis d'Orléans qui se trouvent aux cotés des nobles et emprisonné( échec de cette guerre en 1488. Les manifestes que les révoltés ont publiés traduisent le sentiment d'insécurité que les nobles perçoivent, ainsi que les mécontentements liés à la pression fiscale. [...]
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