Schisme, Henri VIII, Jean Pierre MOREAU, Catherine d'Aragon, conservatisme souple, Eglise
Jean Pierre MOREAU est un spécialiste de l'histoire politico-religieuse du XVIe siècle anglais à laquelle il a consacré de nombreux articles et plusieurs ouvrages. Il a enseigné dans les universités de Poitiers, Limoges et Paris 3 Sorbonne Nouvelle où il est aujourd'hui professeur émérite. Depuis 1995, il est membre élu de la Royal Historical Society.
[...] En 1553, un tribunal ecclésiastique reconnait le premier mariage du roi comme nul, et reconnait en revanche la validité du mariage d'Henry VIII avec Anne Boleyn. Une condamnation de ce mariage remettrait en cause les capacités de succession de ses enfants. En Mars 1534, une série de lois coupent les liens financiers entre Rome et l'Eglise d'Angleterre et réservent au roi la nomination des évêques et confient à Canterbury le pouvoir d'exempter des prescriptions canoniques. Henry VIII est déclaré « chef suprême de l'Eglise d'Angleterre. [...]
[...] Fiche De Lecture : Référence : MOREAU J.P, Le schisme d'Henri VIII¸ Armand Colin, Paris pages. Lieu de Emprunté à la bibliothèque des Tanneurs à l'étage 3 consultation : (études anglophones), cote 942.052 MOR. Lu le 18 Février 2012. Date de lecture : Jean Pierre MOREAU est un spécialiste de l'histoire Auteur : politico-religieuse du XVIe siècle anglais à laquelle il a consacré de nombreux articles et plusieurs ouvrages. Il a enseigné dans les universités de Poitiers, Limoges et Paris 3 Sorbonne Nouvelle où il est aujourd'hui professeur émérite. [...]
[...] L'acceptation généralisée de ce schisme est ensuite présentée. Malgré quelques exceptions, les tentatives d'opposition se révèlent inefficaces. Le souverain fait preuve de conservatisme souple, il accepte certaines innovations des réformateurs et reste tout de même attaché à certains aspects traditionnels de la religion. L'auteur montre que le schisme de 1534 est d'une grande importance tant dans l'histoire de l'Angleterre que dans l'histoire européenne. L'aspect de la voie anglaise permet de comprendre la diversité des attentes autour du schisme et le rôle de plus en plus central du souverain dans a sauvegarde de l'unité de son royaume. [...]
[...] Elle est extraordinairement riche. Le cumul des bénéfices est courant même si les monastères rencontrent des difficultés dans le recrutement. Cependant, ce n'est pas dans cette faiblesse qu'il faut voir les origines du schisme : il s'agit plutôt d'un cumul de faits consécutifs à la volonté d'Henry VIII de voir son mariage avec Catherine d'Aragon annulé par Rome. En effet, il faut rappelé que cette dernière ne lui avait pas encore donné de fils, et que son âge ne laisse pas d'espoir à ce qu'elle lui en donne un, un jour. [...]
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