François 1er et Henri II furent deux mécènes importants ; ils le font par goût personnel, portés par un immense renouvellement des idées, des genres et des aspirations. Mais cela ne doit pas cacher l'intérêt politique qu'est pour un souverain la propagande directe ou indirecte que lui offrent les artistes.
Les fonctions curiales (valet de chambre…) permettent de faire vivre des poètes ou des sculpteurs ; le titre de peintre du roi donne à Jean Clouet un statut social et une pension. Léonard de Vinci vint ainsi finir ses jours à Amboise, laissant un certain nombre d'œuvres à sa mort (1519) à son mécène, François 1er. Henri II utilise Philibert Delorme, architecte, comme surintendant de tous les bâtiments royaux. Celui-ci fit travailler plusieurs sculpteurs.
[...] Henri II sera le continuateur de l'œuvre de son père. François premier a donné l'image d'un roi mécène, mais narcissique, se créant un cadre propre à exalter sa puissance La Pléiade et Henri II Si Fontainebleau est l'œuvre de François 1er, on peut considérer que la Pléiade est celle de son fils Henri II. La Pléiade est un groupe et un mouvement littéraire qui naissent avec la parution en 1549 de la Défense et illustration de la langue française, rédigée par Du Bellay et Ronsard, et présentée à Henri II. [...]
[...] Le mécénat royal en France dans la première moitié du 16ème siècle, à partir du livre de Garisson : Royauté, Renaissance et Réforme (1483-1559) Fiche de lecture réalisée à partir de Garisson (Janine), Royauté, Renaissance et Réforme (1483-1559), Paris, le Seuil p. 239- Fonctionnement du mécénat en France François 1er et Henri II furent deux mécènes importants ; ils le font par goût personnel, portés par un immense renouvellement des idées, des genres et des aspirations. Mais cela ne doit pas cacher l'intérêt politique qu'est pour un souverain la propagande directe ou indirecte que lui offrent les artistes. [...]
[...] Par la suite, le groupe se réconciliera avec les rhétoriqueurs qu'il avait critiqués. Autour du groupe initial viennent s'agglomérer de nombreux poètes. Après la mort de Ronsard, le groupe devient un centre un peu plus théâtral (Jodelle et La Péruse y font leur entrée en 1554). La Pléiade constitue un consensus intellectuel dans la France d'Henri II. [...]
[...] Enfin, sa collection est augmentée par des œuvres que des artistes ont réalisées lors des chantiers de Fontainebleau. Il installa très vite des ateliers de gravure dont les sujets étaient tirés des œuvres picturales présentes dans le château (c'est ce qui permettra la diffusion du style de cette école de Fontainebleau Le roi s'investit avec acharnement dans la construction, la décoration et dans la constitution des collections de ce château. C'est là le reflet politique artistique de François 1er. Dès son origine, le château est un musée que le roi n'hésite pas à faire visiter. [...]
[...] Pour cela, les œuvres des anciens doivent être traduites et publiées. La défense de la langue française, mais aussi l'illustration et l'enrichissement (création de néologismes, multiplication des figures de style, allégories .). La Pléiade constitue une hiérarchie des genres littéraires : la langue nationale pour être produite se doit de produire des genres nobles. Le mécénat d'Henri II est là aussi politique : il s'agit de la constitution, avec l'assentiment du pouvoir, d'une littérature nationale. La pléiade rassemble autour du roi une cour d'écrivains. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture