Karl, Marx, brumaire, fiche de lecture, résumé, exposé, Louis-Napoléon
Karl Marx écrit en 1851 une série de sept articles, rassemblés sous le titre Le 18 brumaire de Louis Bonaparte, décrivant les débuts de la deuxième République française et son évolution vers le coup d'état du 2 décembre 1851 aboutissant au Second Empire. Marx est alors en exil à Londres, dans une situation financière très précaire, depuis qu'il a été chassé de Paris après la manifestation du 13 juin 1849 opposée au mouvement contre-révolutionnaire.
Karl Marx écrit le 18 Brumaire de Louis Bonaparte entre 1851 et 1852, quasiment donc en même temps que se déroulait les faits qu'il tente de déchiffrer et d'interpréter dans son ouvrage.
[...] Donc la première partie, est celle de la période de février, elle s'étend du 24 février au 4 mai. Le récit se place suite à la révolution de février,quand Louis Philipe abdique .Un nouveau gouvernement se met alors en place celui-ci s'autoproclame provisoire. Cependant de par ce caractère provisoire toutes ses tentatives de réformes échoueront ou seront oublié. Marx parlera cependant de république sociale mais ni le peuple ni la société ne sont prêt pour celle ci. La II partie, commence par la réunion de l'assemblée constituante le 4 mai. [...]
[...] La défaite de La Montagne est donc une victoire pour Bonaparte. Ainsi le 13 juin 1849 la bourgeoisie fit disperser la garde nationale de la petite bourgeoisie par l'armée,la petite bourgeoisie devient alors une rebelle. C'est ainsi que commença la domination pure et dure du parti de l'ordre qui n'hésita pas à museler la presse,à supprimer le droit d'association ,et à faire de l'état de siège une institution régulière. Puis l'assemblée se sépara pour les vacances d'Août, seule la figure de Napoléon plana durant son absence tandis que réapparaissaient les divergences du parti de l'ordre entre légitimistes et orléanistes. [...]
[...] Face à cela le parti de l'ordre fit adopté une loi le 31 Mai 1850 qui : impose une obligation de résidence de 3 ans sur les lieux du vote ce qui exclu toutes les classes les plus basses de la populations du suffrage universel, censure la presse révolutionnaire et remet l'élection présidentielle entre les mains de l'assemblée ( Pour que l'élection soit valable il faut au minimum 2 Millions de voix, soit 1/5 des électeurs sinon c'est l'assemblé qui doit choisir le candidat entre les trois meilleur, mais après la loi du 31 Mai l'électorat ne représente plus que 7M de personnes ce qui nécessite pour le président d'avoir pour lui seul au moins 1/3 des électeurs.) Les démocrates ne régir même pas à cette atteinte des libertés de peur d'être traités de « révolutionnaires » Chapitre V Du 12 janvier au 11 avril 1851. Le Parlement succombe dans ses tentatives de s'emparer à nouveau du pouvoir administratif. [...]
[...] Cependant dans le chapitre Marx ne s'attarde que sur les 2 premières phase de son développement à savoir ,la période de février ,et la période de la constitution de la république ou de l'assemblée nationale constituante.Il nous montre ainsi comment la bourgeoisie est parvenue à s'imposer sous l'assemblée nationale constituante ,illustrant parfaitement à son sens le lutte des classes . Donc la première partie, est celle de la période de février, elle s'étend du 24 février au 4 mai. Le récit se place suite à la révolution de février,quand Louis Philipe abdique .Un nouveau gouvernement se met alors en place celui-ci s'autoproclame provisoire. [...]
[...] Ainsi comme nous le précise Marx la période de l'assemblée constituante n'est autre qu'une simple lutte entre républicains et royalistes.Marx parle donc de lutte des classes. Mais à la vérité c'est un peu plus complexe car le parti de l'ordre est divisé entre différentes fractions royalistes réuni par une même haine envers la république,représenté par la montagne ; mais divergentes non pas du point de vue des principes mais plutôt de leur condition matérielle :pour les bourbons la grande propriétés foncières et pour les orléanistes le capital .Cependant les légitimistes et les orléanistes sont unis en surface sur le devant de la scène publique,en tant que parti de l'ordre .Mais très vite le parti de l'ordre va provoquer sa propre déchéance ,ne pouvant battre la montagne il va pousser le parti social démocrate dans la rue. [...]
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