Jean-Noël Jeanneney est un historien et homme politique français, né le 2 avril 1942 à Grenoble. Après avoir fait ses études primaires dans la ville de Grenoble il décide de rejoindre Paris pour poursuivre ses études dans le secondaire. Il est élève aux lycées Montaigne et Louis le Grand à Paris, puis étudiant à l'École normale supérieure (1961-1966), à la faculté des lettres de l'Université de Paris et à l'Institut d'études politiques de Paris (1964). Il est devenu professeur agrégé d'histoire en 1965. Il enseigne également à l'institut d'études politiques de Paris dès 1968. Il devient maître de conférence puis par la suite professeur d'université dès 1977. Jean-Noël Jeanneney a été un des premiers historiens à se spécialiser dans l'histoire politique et l'histoire des médias, il s'intéresse donc à l'évolution de la presse écrite et de la radio. Par la suite, il est devenu président de Radio France de 1982 à 1986. Il a également occupé des fonctions politiques, car il a été nommé deux fois secrétaire d'État. Ce document est un extrait de l'ouvrage La République a besoin d'histoire, intervention publiée en 2008 mais ce document est également un article du périodique L'Histoire numéro 222 de juin 1998. Ce document a été réalisé le 2 avril 1998, après le verdict du procès Papon. Maurice Papon a été nommé le 1er février 1942 secrétaire général de la préfecture de la Gironde, en zone occupée. Celui-ci a organisé des rafles dans la ville de Bordeaux. Papon est inculpé de crime contre l'humanité et son procès a débuté en 1997 et il est condamné à dix de prison. Cet article est une question de la revue L'Histoire à Jean-Noël Jeanneney sur son avis quelques minutes après le verdict de la participation des historiens au cours de ce procès.
[...] Selon Jean-Noël Jeanneney, l'histoire permet une part d'erreur, mais aussi de vérité, donc selon lui, il peut y avoir des visions différentes selon les historiens. Il cite par l'exemple de Amouroux qui admet l'indulgence de Vichy alors que d'autres historiens comme Paxton, Marc-Olivier Baruch s'oppose à cette vision. Donc selon Jeanneney, les visions différentes des historiens peuvent permettre aux juges différents avis. Mais selon Jean-Noël Jeanneney, ce qui est sorti des dépositions des historiens et des questions qu'on leur a posées, elles ont permis d'aider aux jurés ainsi qu'aux juges de pouvoir prononcer le meilleur verdict possible. [...]
[...] Donc Jean-Noël Jeanneney, fais référence à ces historiens qui n'ont pas voulu participer à ce procès, car ils ont été touchés par ce qui c'était passé. Mais Jean-Noël Jeanneney parle également d'un autre type d'historien ne voulant pas participer à ce procès en prenant l'exemple de Henry Rousso de la ligne 25 à la ligne 28 car l'auteur dit sont qu'ils aient estimé comme Henry Rousso que la vérité historique serait forcement, dans le prétoire, mise à mal ou instrumentalisée on peut donc en déduire que Henry Rousso a refusé de venir témoigner à la barre, car il pouvait penser que son témoignage modifié à des fins qui auraient contredit son intime conviction. [...]
[...] L'historien un diffuseur de la connaissance de Vichy? D'après, Jean-Noël Jeanneney de nombreux journaux pensaient qu'il fallait se servir de ce procès pour répandre les pratiques du régime de Vichy est plus particulièrement aux plus jeunes c'est à dire, à ceux qui n'ont pas connu cette époque-là. Ce procès et les témoignages des serviteurs de Clio (c'est une référence aux historiens, car Clio était la muse de l'histoire chez les grecs) devraient servir comme selon certains journaux le disent de profits intellectuel et civique ( ligne 37). [...]
[...] Fiche de lecture "Les historiens au procès Papon, devaient-ils y aller?" Jeannemey Jean-Noel La République a besoin d'histoire, intervention, Paris, Seuil Jean-Noël Jeanneney est un historien et homme politique français, né le 2 avril 1942 à Grenoble. Après avoir fait ses études primaires dans la ville de Grenoble il décide de rejoindre Paris pour poursuivre ses études dans le secondaire. Il est élève aux lycées Montaigne et Louis le Grand à Paris, puis étudiant à l'École normale supérieure (1961-1966), à la faculté des lettres de l'Université de Paris et à l'Institut d'études politiques de Paris (1964). [...]
[...] Les dépositions des historiens à la presse ont également permis aux français d'avoir de nouvelles connaissances. L'auteur met également en avant des œuvres des auteurs qui sont venus témoigner à Bordeaux comme le livre de Marc-Olivier Baruch qui s'appelle Servir l'État français. L'administration en France de 1940 à 1944. On peut donc voir que Jean-Noël Jeanneney, pense que le procès n'a pas pour but premier d'éduquer la population, mais de juger une personne, mais les interventions lors de ce procès permet quand même une évolution de la connaissance sur les événements qui se sont déroulés sous Vichy. [...]
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