Histoire de la Ve République - publié le 10/05/2011

Thèmes abordés

Fiche de lecture, résumé, histoire de la Ve république, chevallier

Résumé du document

"Ce manuel d'histoire constitutionnelle et politique retrace l'élaboration, la création et l'évolution de la politique française dans la Vème République de 1958. Au-delà des données strictement historiques et avec un détail parfois poussé jusqu'à l'anecdote (surtout dans la première partie de J-J Chevallier) il s'intéresse plutôt aux aspects constitutionnels, juridiques de cette nouvelle République, au jeu politique des hommes et des partis par une analyse rigoureuse de chaque élection (présidentielle, législative voire locales) et aux défis et révisions à travers lesquels la Constitution est passé depuis 1958 (le rôle du Président, l'Europe, les situations économiques). Les auteurs s'affranchissent en partie des aspects strictement historiques pour se concentrer sur l'analyse des jeux politiques et des évolutions constitutionnelles de la Vème République sans pour autant sombrer dans une réflexion engagée sur la nature des changements."

Extraits

[...] Les présidentielles de 1981 doivent compter avec la candidature de Coluche, rapidement évincé par les partis, et avec la condition de 500 signatures de parrains pour se présenter. Dix candidats se présentent et la campagne révèle une évolution de l'opinion non-prévue. Ainsi le premier tour marque déjà le recul de VGE. Le deuxième oppose un Mitterand brillant dans les débats et soutenu par une gauche unie, ce que la droite ne peut faire, à un VGE affaibli. Mitterand est élu avec 52% des suffrages. CINQUIEME PARTIE: Le premier septennat de F.Mitterrand : alternance et cohabitation (mai 1981-mai 1988). [...]

[...] En février 1974, le gouvernement de Messmer est recentré (de 38 à 16 membres) pour une plus grande cohésion et concentration autour du Premier Ministre. Mais, le 2 avril 1974, Pompidou meurt. De nouvelles élections sont nécessaires. La gauche paraît unie derrière le PCG et François Mitterand. Parmi les 12 candidats trois se détachent, comme le montre les résultats du premier tour du 5 mai 1974: Mitterand Giscard d'Estaing et Chaban-Delmas (15,10%). Au second tour du 19 mai s'opposent ainsi Mitterand et VGE. Ce dernier l'emporte avec 50,8% des voix contre 49,2%. [...]

[...] On remarque, dans la préparation des présidentielles de 2007, la montée en puissance au sein du gouvernement, de Nicolas Sarkozy. NEUVIEME PARTIE: Sarkozy, starkosy, tsarkosy (2007- . ) Comme à la dernière élection présidentielle, les mêmes questions du système de parrainage électoral et de la multiplication des petits partis non significatifs (extrême-gauche) surgissent. Quatre candidats importants se démarquent dans cette campagne (Sarkozy, Royal, Bayroux et Le Pen) qui , entamée le 14 janvier, est vite réduit à une lutte entre la machine unie de l'UMP et le PS, divisé depuis la pré-campagnemalgré une légère envolée de Bayroux en janvier-février. [...]

[...] Auparavant conseiller ministériel, il est membre du comité de rédaction de la revue Pouvoirs et chroniqueur au Point. Il a été membre de la commission de réflexion sur le statut pénal du chef de l'Etat. Il est l'auteur de nombreux articles sur les sujets constitutionnels dans des revues françaises et étrangères, de La constitution commentée (Le Seuil, 8e édition 2007).Il est également membre du Comité de Réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions. SYNOPSIS: Ce manuel d'histoire constitutionnelle et politique retrace l'élaboration, la création et l'évolution de la politique française dans la Vème République de 1958. [...]

[...] A travers deux lois sur l'audiovisuel que le Conseil Constitutionnel refuse, on élabore la règle du cliquet (pas de retour en arrière des garanties). Alors que le sentiment d'insécurité des français augment, l'Europe avance: l'Acte unique est signé le 28 février 1986 (libre-circulation des personnes, marchandises et capitaux, votes à la majorité). L'agitation universitaire contre le gouvernement (marquée de manifestations violente et d'un mort) permet à Mitterand de remonter dans l'opinion nationale, en se montrant comme l'ennemi, lui aussi, du gouvernement. [...]