Georges Duby est né en 1919, et mort en 1996. Historien Français, il était l'un des plus grands spécialistes du Moyen-Âge. Sa particularité était qu'il étudiait cette période en privilégiant le contexte social et économique dans lequel les évènements s'inscrivent. Il publie son dernier ouvrage, L'histoire continue, en 1992, 4 ans après être entré à l'Académie française (1988).
Ce livre se distingue totalement des précédents, en effet il n'y relate pas l'histoire du Moyen-Âge mais sa propre histoire, et à travers elle, celle de tous les historiens français. Il nous donne en quelque sorte, via la description qu'il fait de son métier, une histoire de l'école historique française depuis un demi siècle.
"L'histoire continue" (221 pages, éditions Odile Jacob, septembre 1991) peut être considéré comme une biographie. Mais pas une biographie habituelle. Le seul aspect de sa vie que nous livre Georges Duby est celui de son travail, en tant qu'historien. Il retrace sa carrière, la décryptant en expliquant ses choix, en montrant les personnes qui furent importante dans ce parcours, ce qu'il a aimé ou non, ses impressions. Mais il parle également beaucoup du métier d'historien en général, nous plongeant dans l'univers de ces explorateurs du passé…
[...] Cette année là, il décide de préparer une thèse de doctorat. C'est à cette époque qu'il commence à prendre goût à la recherche et cherche un sujet pour orienter son travail. Chapitre Le choix Sous l'influence d'un maître, Jean Déniau, Duby se convertit à l'histoire, et en particulier l'histoire du Moyen-Âge. Les ouvrages du grand historien belge Henri Pirenne l'incitent à s'intéresser à l'histoire des sociétés. Il décide alors d'étudier la société féodale. Ce qui l'a entraîné dans ce choix est en particulier la lecture de Marc Bloch, un historien dont l'influence s'avèrera importante dans sa carrière. [...]
[...] Il fut modelé, je crois, par la lecture passionnée que je fis de ce texte. (Page 17). C'est là que Duby décida de suivre la même voie. Chapitre II, Le patron Dans ce chapitre, Georges Duby en est à choisir le sujet exact de sa thèse, et un patron, qui la dirigera. C'est Jean Déniau qui fut ce patron, en tout cas pour un temps, car, pour que sa thèse ait du poids, Duby devait la soutenir en Sorbonne, et il fallait donc trouver un patron parisien : Charles-Edmond Perrin. [...]
[...] L'histoire continue. (Page 221). En conclusion, je dirais que ce livre, tout en nous faisant découvrir la personne de Georges Duby, nous familiarise avec le milieu des historiens. Il nous permet de découvrir les enjeux, les passions qui se cachent derrière les livres, et invite a la curiosité quand aux ouvrages, pas seulement de Duby, mais de touts les historiens. En plus de nous apprendre, il nous donne surtout l'envie d'apprendre, comme si cette passion pour l'histoire qui animait l'auteur traversait un peu les pages pour nous toucher. [...]
[...] Ces questions le poussèrent à poursuivre ses recherches personnelles dans le temps libre que lui laissaient les commandes et les agréments de la vie Chapitre XVI, Parentés En 1973, Duby se met a travailler sur le thème structures de parenté et sexualité dans la chrétienté médiévale Le livre qui clos ses recherches se termine par l'interrogation : De la femme, que savons- nous ? (Page 209), question qui est l'aboutissement du chemin qu'il a suivit. Chapitre XVII, Projets La question de la femme dans la société féodale est son dernier projet, très fastidieux à cause du manque de sources. Pour conclure, il parle de son métier, de que dire aux jeunes qui le choisissent aujourd'hui. Pour lui, les défauts de l'éducation, de l'université sont nombreux et difficiles à corriger, mais le métier d'historien n'est pas plus mal aisé (page 213) qu'en son temps. [...]
[...] "L'histoire continue" de Georges Duby Georges Duby est né en 1919, et mort en 1996. Historien Français, il était l'un des plus grands spécialistes du Moyen-Âge. Sa particularité était qu'il étudiait cette période en privilégiant le contexte social et économique dans lequel les évènements s'inscrivent. Il publie son dernier ouvrage, L'histoire continue, en ans après être entré à l'Académie française (1988). Ce livre se distingue totalement des précédents, en effet il n'y relate pas l'histoire du Moyen-Âge mais sa propre histoire, et à travers elle, celle de tous les historiens français. [...]
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