Pérou, Titu Cusi Yupanqui, Espagnols, Espagne, Hernán Cortés, colonisation, civilisation, témoignage historique, conquistadores espagnols, récit
Le texte, daté de 1532, se présente comme un témoignage écrit par Titu Cusi Yupanqui, un membre de la famille impériale, neveu de l'empereur Inca Atahualpa, et contemporain de l'arrivée des conquistadores espagnols menés par Hernán Cortés, dont le nom n'est jamais mentionné dans le texte. Le récit raconte l'arrivée des Espagnols, l'accueil qui leur est fait par Atahualpa, et le début du processus de violence entre les deux peuples. Plus globalement, l'auteur nous donne à lire le choc d'une rencontre entre deux civilisations et le regard méprisant des Espagnols qui viennent dans un objectif de conquête.
[...] Le récit raconte l'arrivée des Espagnols, l'accueil qui leur est fait par Atahualpa, et le début du processus de violence entre les deux peuples. Plus globalement, l'auteur nous donne à lire le choc d'une rencontre entre deux civilisations et le regard méprisant des Espagnols qui viennent dans un objectif de conquête. Le choc de civilisation se traduit notamment par le regard que porte les Incas sur les espagnols : ceux-ci sont considérés comme des êtres supérieurs, proches des dieux. Ils sont appelés Viracochas , les créateurs de toute chose . [...]
[...] Le comportement des Espagnols est arrogant et violent, signe que leur venue n'est en rien pacifique. un processus de colonisation est en marche. Pourtant, l'auteur nous explique qu'ils furent bien accueillis par l'empereur Atahualpa, ils sont invités à boire la bière de maïs, la Chicha , qu'ils jettent au sol, n'en appréciant pas le goût. Très vite, les espagnols justifient leur présence en affirmant que c'était l'œuvre de Dieu et du Roi , mais l'empereur ne comprend pas le sous-entendu d'une telle remarque, à savoir que les espagnols revendiquent un droit sur sa terre et ses richesses. [...]
[...] Le texte parle de trente à quarante espagnols . Dans la réalité, les hommes de Cortès étaient plus nombreux, quelques centaines, mais très peu face à la puissance affichée de l'empire Inca qui dominait alors l'ensemble des peuples alentour (l'un d'eux est nommé par ailleurs au début : les Tellanas L'auteur évoque la naïveté d'Atahualpa qui pénètre dans le camp espagnol, sans armes, seulement armé de Tumis , de couteaux de chasse pour dépecer les chevaux. Plus subtilement, l'auteur met aussi en avant les conflits internes à l'empire Inca, entre Atahualpa et son frère, Huascar, qui fragilise l'unité du peuple inca. [...]
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