Le texte suivant est une synthèse autour du thème « La France dans les relations internationales du premier XVIe siècle (1494-1559) » appuyées sur Les temps modernes I. De Christophe Colomb à Cromwell de Gaston Zeller (in Renouvin P. (dir.), Histoire des relations internationales, Paris, Hachette, 1953) et dont les titres des parties sélectionnées se retrouvent. Les points de recherche ayant évolués n'ont pas été repris dans l'état où ils sont dans le texte de G. Zeller.
[...] La Méditerranée I Venise et ce qui reste de son Empire L'Espagne est trop occupée dans l'Océan pour pouvoir jouer un rôle décisif sur les rivages de la Méditerranée. Tout se joue alors sur deux puissances : les Turcs et Venise. Nous t'épousons, ô mer, en signe de véritable et perpétuelle domination. Tout doge nouvellement élu s'unissait par épousailles à la mer. Un anneau d'or était jeté à l'extrémité de la passe du Lido. Sa force navale galères et navires de transport surpassait toutes les autres. [...]
[...] Les Vénitiens ne sont plus tentés par la croisade. Issue de la conjoncture diplomatique et géostratégique (la Terre ferme vénitienne empiète régulièrement sur la province pontificale de Romagne), le Saint-Siège est l'un des premiers et des plus virulents dans la principale critique qui leur est faite : pactiser avec l'Infidèle. Les Turcs Les Turcs progressent plus vite sur terre que sur mer. On l'explique par la supériorité de leurs troupes terrestres sur leur flotte et par leurs adversaires. On l'a vu, l'Europe occidentale souffre d'un grave retard. [...]
[...] Le seul succès français fut d'obtenir la reconnaissance de ses droits souverains sur Milan et Gênes par les Cantons qui s'engageaient par la même occasion à l'aider en lui fournissant des soldats. Les hostilités commencent au printemps sur toutes les frontières à la fois : sur celle des Pays-Bas où s'illustre Bayard, ce ne sont qu'expéditions de pillage ; aux Pyrénées la Navarre en est l'enjeu (depuis 1512, les Espagnols tiennent la partie d'outremonts), l'expédition est un échec ; en Italie, rien ne bouge encore. [...]
[...] Tous sont, à son image, des hommes de la Renaissance asservis aux préoccupations temporelles, quelques- uns uns imprégnés de l'esprit d'Erasme. Ils répugnent au concile général que le temps impose mais qui pourrait bien reprendre contre leur absolutisme les doctrines de Constance et de Bâle. Malgré les réclamations de l'empereur ils repoussent d'année en année la convocation. Fidèles à l'esprit de Jules II, ils se montrent hostiles à la domination impériale dans la Péninsule. Enfin Charles Quint va se heurter aux Français directement menacés par l'union hispano-germanique. [...]
[...] La lutte est portée sur le sol d'Angleterre. Le gouvernement d'Edouard VI (Henri VIII étant mort un peu avant François 1er), ne pouvant obtenir l'appui de Charles Quint se décide à traiter à Boulogne en 1550 : il renonce à exiger un délai de 8 ans avant de restituer la place, il se contente d'une indemnité de écus (la moitié de la somme initiale prévue) et les Ecossais sont compris dans la paix. Iii Alliance d'Henri II avec les princes luthériens ; le Voyage d'Allemagne amène l'occupation de Metz, Toul et Verdun Alors seulement naît l'alliance en gestation depuis longtemps entre le roi de France et les protestants, dans une nouvelle ligue (Fürstenbund) contre l'empereur. [...]
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