Jusqu'en 1640, le Portugal et l'Espagne appartenaient à la même aire culturelle et religieuse. Le Portugal était un royaume faisant partie de l'Espagne, conservait ses institutions propres, le vice-roi, nommé par l'Espagne rappelait la domination castillane. Le pays contenait 1 200 000 habitants, on lisait indifféremment l'espagnol et le portugais.
Les échanges allaient surtout dans le sens Espagne-Portugal. Mais on trouve des jésuites portugais en Espagne, comme François Xavier, Jean de Dieu qui exerça le service des malades et des pauvres à Grenade. Inversement, des franciscains sont venus d'Espagne, comme Pedro de Alcantara, des dominicains comme Louis de Grenade entre 1551 et 1588 le maître à penser de la spiritualité portugaise.
L'Espagne fixa l'université jusqu'alors itinérante à Coimbra en 1537. Le jésuite Luis de Molina crée l'université jésuite de Evora. Francisco Suarez passa la dernière année de sa vie à Coimbra où il rédigea deux de ces ouvrages (De Legibus et Defensio Fidei en 1612 et 1613).
[...] Jean III fait appel à lui pour ouvrir à Coimbra un collège des arts en 1547. Un conflit opposa deux clans, qui menèrent à la dénonciation du clan novateur à l'Inquisition. André mourut avant le procès, les amis d'André, Diogo de Teive, Joao da Costa et Geoges Bichaman un Ecossais furent inculpés en 1550 pour luthéranisme. En 1551, ils devaient abjurer. Diogo de Teive fut réintégré au collège des arts et nommé principal par le roi. En 1555, la direction du collège passe aux jésuites. A partir de 1560, la répression est plus forte. [...]
[...] Le Portugal en 1546 était la première province de la Compagnie. Les jésuites crée des collèges d'enseignement à Lisbonne et Evora en 1553, prennent la direction du collège des arts de Coimbra en 1555, et reçurent par le cardinal Henri la 2e université du Portugal à Evora en 1559. L'université exemptée de la juridiction royale par une bulle de 1568 = capitale de la Contre-Réforme Du messianisme au sébastianisme. Après la mort du roi Sébastien dans sa croisade marocaine en 1578, un courant millénariste émerger, le sébastianisme. [...]
[...] Arrêté en 1533, dut abjurer de vehementi, en autodafé (spectacle de la foi) public, relâché en 1537. Sentence sévère. Alfonso de Valdés, chef du parti érasmiste espagnol allait être condamné également, alors un proche de l'empereur, mais il mourut avant en L'ouverture malgré tout Les érasmistes, à la mort d'Erasme en 1536 devaient faire un choix, soit l'espoir d'une réforme universelle de l'Eglise, soit s'engager dans la Réforme orthodoxe et ceux de deux manières : de façon grave et sévère comme Juan d'Avila et les 1ers jésuites ou de façon plus modérée. [...]
[...] procès d'illuminisme) Etudièrent Constantino Ponce et Juan Gil futurs chefs de la communauté protestante de Séville Juan de Valdés, grand érasmiste, y écrivit le Dialogo de doctrina christiana. Diego Lainez, second général des jésuites, y obtient sa licence ès arts en 1532, et aussi Augustin Cazalla chefs du foyer évangélique de Valladolid Des signes de fermeture Charles Quint, et l'inquisition n'étaient pas opposés aux écrits d'Erasme au départ. Les efforts étaient concentrés sur les alumbrados, la surveillance des nouveaux convertis. [...]
[...] 6 La loi, l'esprit, l'apothéose et la sclérose (1559-1622). L'Espagne ne resta pas complètement fermée. EX : Benito Arias Montano Fit un séjour à Anvers entre 1568 et 1575. Envoyé par Philippe II afin de veiller à l'orthodoxie de la Bible polyglotte l'éditeur Plantin, c'était un homme sûr qui avait assisté à la dernière phase du concile de Trente. Il entra dans la Famille de la Charité un groupe de réflexion qui regroupaient cathos et des réformés, chaque familiste restant dans son Eglise. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture