Wahhabites, nizâm-i djedid, Traité du Hünkâr Iskelesi, empire ottoman, réformes
Devant faire face à des hostilités croissantes de la part des grandes nations européennes (et tout particulièrement la Russie) et la nécessité de maintenir la cohésion de l'empire, Selîm III se montre désireux d'engager des réformes. Les plus notables touchent le plan militaire.
Les janissaires, piliers militaires de l'empire étaient un corps militaire dépassé et peu discipliné. En 1794 le nouveau corps d'infanterie, le nizâm-i djedid (« la nouvelle organisation) est fondé. Il est entraîné par des officiers européens (ce qui démontre un certain degré d'ouverture de l'empire vers l'extérieur) et l'ascension se fait au mérite (plutôt que par favoritisme).
On applique le système de la conscription dans certaines provinces et des écoles militaires sont crées. La marine elle aussi sera modernisée. Des réformes civiles, beaucoup moins importantes sont mises en place (finances, respect des traditions, gestion des villes…) mais un très important effort est fait pour le domaine de la diplomatie.
[...] Il parviendra à la fin de son règne à faire de l'Egypte un pion de valeur dans le jeu économique et politique de la méditerranée orientale grâce à ses politiques vigoureuses. Il est cependant l'une des causes de l'affaiblissement notable de l'empire ottoman qu'il a combattu à certaines reprises pour étendre son pouvoir sur son pachalik. Avènement de Mahmûd II (28 juillet 1808). Après des mois de tensions internes, fomentées aussi par les puissances extérieures le sultan Mustafâ IV est déposé grâce aux manœuvres de Bayraktar qui sera le grand vizir réformateur de celui qu'il fait monter sur le trône : Mahmûd II. [...]
[...] Les plus notables touchent le plan militaire. Les janissaires, pilier militaire de l'empire étaient un corps militaire dépassé et peu discipliné. En 1794 le nouveau corps d'infanterie, le nizâm- i djedid la nouvelle organisation) est fondé. Il est entraîné par des officiers européens (ce qui démontre un certain degré d'ouverture de l'empire vers l'extérieur) et l'ascension se fait au mérite (plutôt que par favoritisme). On applique le système de la conscription dans certaines provinces et des écoles militaires sont crées. [...]
[...] La dynastie exilée fonde plus tard l'Arabie saoudite. Rébellion des militaires contre Selîm III (mai 1807). Suite aux réformes dans l'armée, le corps des janissaires se rebelle contre les officiers de la nouvelle armée. Appuyée par les conservateurs l'émeute prend une telle envergure que Selîm III abdique en faveur de son cousin Mustafâ IV (le 29 mai 1807) après de nombreuses tentatives de négociations. Son successeur, facilement manipulable fera machine arrière dans l'instauration des réformes et démembrera le nizâm-i djedid dont les membres seront persécutés à travers tout l'empire. [...]
[...] D'autres journaux verront ensuite le jour. La Charte Gülkhâne novembre 1839) : Mahmûd II avant sa mort (1er juillet 1839, c'est ‘Abdül-Medjîd qui lui succède à l'âge de 16 ans) avait fait rédiger ce texte présentant les futures réformes de l'empire. Le texte est lu lors d'une réunion officielle le 3 novembre 1839 devant toutes les plus hautes autorités de l'Etat, les personalités religieuses, le personnel diplomatique (dont il faut mettre en exergue le rôle dans l'ouverture de l'empire vers l'extérieur) et les responsables des activités économiques. [...]
[...] Il fonda le wahhabisme : un mouvement religieux à tendance fondamentaliste. Les wahhabistes détruisirent la ville sainte chiite de Kerbela, en Irak avant de s'emparer de La Mecque en 1802 et de Médine en 1804. Mehmed ‘Alî gouverneur d'Égypte les en chasse entre 1811 et 1818. Par la suite les wahhabites et les Saoudiens se retirent à Riyad leur capitale en 1818. Les Saoudiens reprennent ensuite peu à peu les terres perdues mais dès 1865, la dynastie sombre dans la guerre civile: le royaume est partagé entre les divers clans et l'empire Ottoman. [...]
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