Cet ouvrage est un apport à la vie des courtisans et des serviteurs de la cour impériale de Vienne et de la cour royale de Paris/Versailles. S'appuyant sur une richesse de matériels encore non publiés et magistralement placés dans un contexte comparatif, ce livre est une contribution unique au champs de l'étude de la cour. Personnel, nombre, coûts et la hiérarchie, la routine quotidienne et les cérémonies, les favoris et la nature des règles du jeu : tout est abordé dans une perspective comparative et sur une longue période, ce qui met en évidence les similitudes et les différences dans le développement de la cour en France et sur les terres des Habsbourgs. Dans cette perspective, beaucoup de points de vu conventionnels sur la cour et notamment sur la vie de cour, sont mis à l'épreuve et de nouvelles interprétations émergent. Finalement, en transférant la Maison au cœur du début de la période moderne, cette étude nous force à repenser le processus de construction de l'état et la notion d'absolutisme.
Nous allons d'abord présenter l'ouvrage en présentant l'auteur et son ancrage historiographique ainsi que les sources et la bibliographie. Puis, dans un 2ème temps nous verrons la démonstration proprement dite et l'accueil qu'a reçu l'ouvrage.
[...] Ce livre tente de réunir ensemble ces mondes, de répondre à des questions et de remplir des blancs dans la littérature par une étude sélective et pertinente d'archives matérielles et de sources publiées. A côté de ces sources l'auteur a bien évidemment établi une bibliographie. Cette bibliographie présente des ouvrages en français, en anglais et en allemand. Il y a des ouvrages anciens mais également récents, il y a un étalement dans le temps, donc, l'auteur s'est appuyé sur des travaux récents mais également plus anciens, donc, il ne s'est pas intéresser qu'à un courant particulier de l'historiographie. [...]
[...] De plus un des avantage de prendre la cour de Vienne c'est que l'on compare deux cours catholiques, donc on laisse le côté les problèmes de confession. Trois grandes questions structurent ce livre, pour les trois le but est de fournir des réponses concrètes avant de se tourner vers la discussion et l'interprétation : Qui était présent à la cour et comment ce groupe était organisé et payé ? Quelles étaient les activités quotidiennes de tels personnels et officiers, et jusqu'à quel point ceux-ci étaient encadrés par le cérémonial ? [...]
[...] Dans les années 1980, beaucoup d'études détaillées s'attaquent à la notion d'absolutisme, et mettent l'accent sur les limites financières des règles de la monarchie et sur la résistance des pouvoirs régionaux. Là encore il cite des auteurs : William Beik, Daniel Dessert, David Parrot Pour les auteurs allemands, il cite Karl Otmar von Aretin, Volker Press et Helmut Neuhaus. Enfin il s'intéresse aux années 1990 dont beaucoup d'études se focalisent sur les cours espagnoles ou anglaises. Pour Jeroen Duindam, il n'y a pas eu d'étude suffisamment convaincante sur les cours françaises et habsbourgs. [...]
[...] Duindam Jeroen, Vienna and Versailles, The Courts of Europe's Dynastic Rivals,1150-1780, Cambridge University Press Introduction Cet ouvrage est un apport à la vie des courtisans et des serviteurs de la cour impériale de Vienne et de la cour royale de Paris/Versailles. S'appuyant sur une richesse de matériels encore non publiés et magistralement placés dans un contexte comparatif, ce livre est une contribution unique au champs de l'étude de la cour. Personnel, nombre, coûts et la hiérarchie, la routine quotidienne et les cérémonies, les favoris et la nature des règles du jeu : tout est abordé dans une perspective comparative et sur une longue période, ce qui met en évidence les similitudes et les différences dans le développement de la cour en France et sur les terres des Habsbourgs. [...]
[...] Le rang est un élément très important dans la monotonie de la vie de cour, à Vienne les limites sont très précises alors qu'à Versailles les étages intermédiaires entre l'intimité et la représentation tendent à le rendre plus flou. Finalement, les cérémonies et la vie de cour ne sont pas aussi bien ordonnées que les sources peuvent le suggérer. On est surpris par les répétitions de plaintes sur des conflits, par les désordres et les mauvais comportements. Beaucoup de règles de cérémonies tendent à être oubliées ou partiellement violées. Au XVIIIème siècle, Luynes et Khevenhüller, étaient stupéfiés par l'incapacité de leurs contemporains de comprendre et de se conformer aux règles basiques des cérémonies. [...]
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