Cet ouvrage est la réédition partiel du livre publié en 1980-1981 et épuisé depuis quelques années La Bretagne aux 16e et 17e siècle : la vie, la mort, la foi. C'est une thèse de Doctorat d'Etat d' Alain Croix. L'auteur né en 1944 a enseigné l'histoire à l'université de Nantes, et est professeur émérite d'histoire moderne à l'Université de Rennes 2 en Haute-Bretagne. Il a publié nombre d'ouvrages sur l'histoire de Bretagne, et aussi créé des films. Dans notre ouvrage il cherche à voir la place de la religion et de la mort dans la culture des bretons. L'étude s'étend de la fin du 15e siècle jusqu'au 17e siècle marqué par le grand choc de la Réforme catholique, et traite de trois thèmes celui de la culture, des réalités démographiques et des réponses à ces réalités démographiques. Cet ouvrage est composé de cartes et graphiques indispensables pour la compréhension du thème complexe de l'œuvre qui est l'attitude devant la mort, mais aussi de tableaux de chiffres qui montrent des pourcentages très intéressant pour l'étude. De plus il y a beaucoup de notes, plus précisément 1701 qui sont des références de ceux que l'auteur a étudié pour réaliser son œuvre. On remarque que l'auteur à utilisé des sources classiques tel que la littérature écrite, des livres de raisons, ou testaments par exemple, mais aussi l'iconographie qui est très riche en Bretagne et puis une littérature orale appelée les archives du gestes associant procès verbaux de visites pastorales, manuels de confesseurs et travaux de folkloristes du 19e siècle. Pourquoi la religion et la mort ont-elles une si grande place en Bretagne ? Pourquoi l'idéologie chrétienne marque tous les aspects de la vie en Bretagne ? Et enfin quelle est la place de l'au-delà chez les bretons ?
Pour répondre à cela nous allons voir dans une première partie la mort : un passage obligé en insistant sur la mort chez soi, la cérémonie funèbre, et ou être enterré : à l'Eglise ou au cimetière, dans une seconde partie l'au-delà : une vie après la mort en traitant du paradis, de l'enfer et du purgatoire, de l'au-delà dans la vie et de l'Homme devant l'au-delà, en enfin dans une troisième et dernière partie le rôle de l'Eglise en insistant sur les religieux, l'Eglise et la reforme catholique et le nouveau rayonnement du 17e siècle.
[...] Il y a donc un problème de sensibilité religieuse qui laisse Le Nobletz dans son isolement, les missionnaires attirent la masse populaire, mais ils ont certainement attiré les foules instruisent aussi, au total des milliers de fidèles. Mais on constate des rejets des fidèles, qui visent surtout l'enseignement des missionnaires. Le manque de prédicateurs et de confesseur, fait que les gens se confessent aux missionnaires. Ce qui est à retenir c'est que l'Eglise et les missionnaires sont satisfait, car ils se contentent de peu, peu par à rapport aux normes de l'Eglise, mais beaucoup par rapport à l'état des fidèles. [...]
[...] Les funérailles sont perçues comme un rite de dialogue avec les vivants à travers les prières. Les usages funèbres sont qu'un aspect des rites de passage du monde des vivants à celui de l'au-delà. La vie après la mort est très dure à percevoir car peu de sources en parlent. La mort est tout d'abord un départ pour un autre monde, c'est à ce moment qu'apparaissent les notions de paradis, d'enfer et de purgatoire. Une citation montre bien que dans la culture bretonne il y a une vie après la mort, bien que nous soyons morts, nous sommes vivants L'entré dans l'au-delà est celle du départ de l'âme. [...]
[...] La mise en nourrice concerne les citadins pourvus d'une aisance même modeste. En regardant les registres paroissiaux et les livres de raison, on se rend compte que le meurtre touche toutes les catégories sociales, on dénombre trois crimes qui sont le vol de grand chemin, les règlements de compte ou crime prémédité et les crimes du dimanche. A cette époque on se bat, se blesse et tue pour rien Les meurtres et exécution capitale ne peuvent prétendre témoigner de l'ensemble des attitudes devant la mort. [...]
[...] De plus en Basse-Bretagne chaque paroisse est rattachée à un saint, qui est le saint locale, mais il y a aussi la peur de la mort : l‘Ankou. De nombreuses croyances apparaissent liés à la mort, c'est surtout la peur du Jugement Dernier. Tout le monde veut aller au paradis car l'enfer fait peur. Il y a une vie après la mort et cette vie doit être préparée tout au long de notre vie, il faut donc avoir une vie exemplaire pour pouvoir allé au paradis. [...]
[...] La mort en Basse Bretagne est appelée l'Ankou. L'Ankou est caractérisé par la peur et la crainte de mourir mais peur de l'enfer aussi. Il bénéficie d'un traitement voisin de celui réservé aux Saints. La mort qu'il représente tient une grande place dans la vie. En Bretagne comme ailleurs on a la même vision du diable, il apparaît comme un animal plus ou moins monstrueux. On retrouve leurs images sur les vitraux ou les statuts. En Bretagne on a vision du bien et du mal particulière, le bien est Dieu et le mal est le diable, cette vision est une vision populaire mais on peut la retrouver aussi chez les nobles. [...]
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