Daniel Roche, la culture des apparences, une histoire du vêtement, fiche de lecture, livre, oeuvre, historien français, histoire culturelle, synthèse générale, analyse
Daniel Roche utilise de nombreuses sources qu'il met en parallèle avec ces propres apports, il ajoute à la simple histoire du vêtement une dimension économique ainsi qu'une dimension sociale. Son oeuvre ne tourne donc pas seulement autour de l'analyse du vêtement, mais aussi de l'influence qu'à celui-ci sur les sociétés, tant économiquement que socialement : c'est un ouvrage riche qui aborde par le biais du vêtement divers thèmes. La trame principale de son oeuvre est consacrée à la culture des apparences, d'où le titre de l'ouvrage. Il fait du vêtement un objet historique.
[...] Chapitre II : « effet Quicherat » et ses ruptures Chapitre III : Histoire, modes et systèmes vestimentaires du XVIIème au XIXème siècle Deuxième partie : L'économie des garde-robes Chapitre IV : Pour connaitre le système vestimentaire parisien Chapitre V : La hiérarchie des apparences à Paris de Louis XIV à Louis XVI Chapitre VI : Le contenu des armoires de l'âge classique à la Révolution Chapitre VII : L'invention du linge Chapitre VIII : Le triomphe des apparences : noblesses et vêtements Chapitre IX : La discipline des apparences : le prestige de l'uniforme Troisième partie : Produire, vendre, voler : distribution des apparences Chapitre X : Des métiers à la clientèle : l'économie vestimentaire parisienne Chapitre XI : Des métiers à la clientèle : tailleurs, couturières, lingères, marchandes de mode Chapitre XII : Du vol à la revente, un autre aspect de la diffusion des vêtements Chapitre XIII : L'entretien du vêtement : de la bienséance à la propreté Quatrième partie : Vérités et masques Chapitre XIV : Les vêtements du roman Chapitre XV : Raison et santé vestimentaires Chapitre XVI : Modes de la raison et raisons de la mode : la naissance de la presse de mode en France Conclusion : La culture des apparences : consommations et morales RéSUMé DE L'OUVRAGE Daniel Roche utilise de nombreuses sources (citées plus haut) qu'il met en parallèle avec ces propres apports, il ajoute à la simple histoire du vêtement une dimension économique ainsi qu'une dimension sociale. Son œuvre ne tourne donc pas seulement autour de l'analyse du vêtement mais aussi de l'influence qu'à celui-ci sur les sociétés, tant économiquement que socialement : c'est un ouvrage riche qui aborde par le biais du vêtement divers thèmes. La trame principale de son œuvre est consacrée à la culture des apparences, d'où le titre de l'ouvrage. Il fait du vêtement un objet historique. [...]
[...] La culture des apparences, une histoire du vêtement, XVIIe-XVIIIe siècles - Daniel Roche (1989) PRéSENTATION DE L'OUVRAGE ROCHE Daniel, La culture des apparences, une histoire du vêtement, XVIIe-XVIIIe siècles, édition Points, Paris 549p. Illustration : La Toilette peinture de F. Boucher PRéSENTATION DE L'AUTEUR Daniel Roche est un historien français spécialiste de l'histoire culturelle et sociale de la France d'Ancien Régime. Il a été maitre-assistant à l'ENS puis chargé de recherches au CNRS. En 1998 il est nommé professeur au Collège de France ; il est titulaire de la chaire « Histoire de la France des Lumières ». [...]
[...] Jusqu'à la Révolution, c'est la classe qui progresse le moins les dépenses liées aux vêtements n'explosent pas. Les domestiques, eux, doivent renvoyer l'image de leur maitre : « Le domestique est l'enseigne de son maitre ». Ils sont donc pour la plupart mieux habillés que les personnes venant des classes les plus pauvres. Les maitres font parfois des legs à leurs serviteurs, ils utilisent aussi le vêtement comme moyen de paiement. Pour ce qui est des nobles, la valeur de la garde-robe féminine est le double de la masculine. [...]
[...] Pour les plus pauvres, la nécessite est d'être habillé, rien de plus Une sensibilité qui recherche le vêtement en guise d'indicateur social. Ce ne sont ni les pauvres ni les riches mais les classes moyennes dont le désir est de s'élever Les individus sensibles aux changements, qui suivent une mode venue « d'en haut » Aucune de ces nécessités ne peut s'appliquer parfaitement à une classe sociale, elles s'entremêlent entre les déférentes strates sociales. Le dernier quart du XVIIIème siècle voit la naissance d'une société de consommation. [...]
[...] Sa démarche d'analyse sur le long terme, de manière chronologique, avec l'utilisation d'autres disciplines que l'histoire, fait que son ouvrage se rapproche de l'école des Annales. Dans son livre, Daniel Roche passe outre les classifications habituelles (pauvres/riches, ville campagne), il fait ce que pour lui, les autres historiens qui ont travaillés sur le même sujet n'ont pas fait, et c'est ce qu'il critique. Il conclut son ouvrage en considérant la culture des apparences comme le début d'une société préindustrielle. Il continue ses recherches dans un autre ouvrage, publié en 1997 : Histoire des choses banales. [...]
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